vendredi 14 novembre 2014

Macabre pari

Il ne sera pas possible que cette société devienne civilisée du fait de la mort d'un jeune homme et que le police se retrouve, soit disant, toute nue devant les manifestants, sans "ses" grenades "offensives"  —entendons bien qu'elles n'ont été utilisées que de manière "défensive", pour que cette police se protège ; mais la police protège d'abord et toujours l'Ordre et se trouvera toujours et sans fin adossée à cet ordre !

Il faudrait que nos manifestants fassent preuve de beaucoup de doigté pour ne pas qu'un "élément de la force publique" de devienne gravement blessé ou meurt de leur offensive à eux, dans leur désir de liberté, de justice, de vérité, et de bien-vivre ensemble dans un monde qu'on cesse de pourrir pour le simple profit, l'espoir de gain et l'exploitation de la "force de travail" d'autrui.

Mais, du fait qu'il est indispensable pour nos gouvernants de conserver leurs prérogatives de gouvernance idiote par l'application rigoureuse de leur ordre — dont le projet est à l'extrême de celui de notre jeunesse —, cela ne m'étonnerait pas du tout qu'il provoque, dans leur rang, le meurtre cette fois d'un de leurs éléments, de sorte à remettre en place ce qu'ils ont perdu ; et d'en rajouter une couche de pire en disant "on vous l'avait bien dit !".

Il faut donc s'attendre à la mort d'un de ces élément de la force de l'ordre, mort perpétrée par un ou deux de ces "casseurs" qui dissimulent leur visage sous des foulards de tête de mort comme on en voit dans les rangs de la police pour le soutien de ces forces de l'ordre dans leurs manifestations contre notre jeunesse. Ce meurtrier demeurera inconnu, comme tous ces casseurs, n'est-ce pas ? Dans les deux mois. Le 14 novembre 2014.



1) le 21/12 : Un gars assaille un commissariat
2) le 22/12 : un gars fauche des gens à Dijon
3) le 23/12 : Renforcement des polices dans la rue
4) le 23/12 : 5) Redéfinition des faits : Il faut prouver que des actes de solitaires sont des actes terroristes de sorte à maintenir sous la pression des polices les gens en affirmant les protéger. La prochaine étape ?
5) le 24/12 : la sauce ne prend pas : on en rajoute : le coup de la camionnette
1bis) le 29/12 : Ça s'est pas passé comme ça... besoin d'un "terroriste" ?

Le 7/01/15 : Et le voilà !
Charlie Hebdo : 12 morts dont 2 policiers : quel triste monde, nom de dieu !
et évidemment, tous ces hyènes de pleurer le résultats de leur lâcheté : c'est bien avant qu'il fallait agir, en LAÏC, pour éviter ceci. Et bien évidemment, les gens qui vont se faire fliquer et ainsi fermer leur bouche pour cause de cause national défense de la liberté d'expression, ce sera nous-autres, comme on dit.
Et, bien évidemment, j'évite d'affirmer que ceci est encore un drôle de coup, qui vient toujours à propos de cette défense des intérêts de l'État, du Capital et son organisation sociale chaotique, le spectacle, voile qui cache l'aberration du TRAVAIL obligatoire, dispendieux et meurtrier.
Quiconque s'avise dorénavant à dire quelque chose contre quoi que ce soit a deux flics au cul : l'État et des fadas du cru : la liberté est doublement écrasée. 
Deux décrets sur cette "liberté" pour la sauvegarde de la population du terrorisme sont applicables au 1er janvier : Accès administratif aux données de connexion et recréation des RG.

Le 8/01 : Et j'imagine le vrai complot : les mecs ont "oublié" sciemment un permis de conduire (faut-il être à ce point bête, n'est-ce pas ?) dans la voiture qui a servi au massacre, mais ce n'est qu'un indice laissé volontairement par des personnes qui n'en sont pas possesseuses et veulent diriger l'enquête vers deux petits malfrats que la police a aussi besoin d'éliminer. Je suis sûr qu'ils vont être tués et non pas capturés... sans mots dire. Nous ne saurons pas le fin mot de l'histoire, sinon qu'abrogée, sans fin.
Le 9/01 : ce sont eux, apparemment, selon les dires, les traces concordent entre la carte d'identité et celles laissées dans la voiture et les chargeurs oubliés... autant pour moi... j'ai aucune confiance dans l'administration de mon pays !
Le 8/01 : Et cela permet à la police d'exercer "le déploiement de véhicules blindés impressionnants, notamment d'un HARAS (Système d’Assaut et de Sauvetage à Hauteur Réglable), un système d’assaut des plus complets."
Le 9/01 : le déploiement de police est effrayant, partout et on chercher le confinement des gens chez eux ou dans des écoles !

Je ne parle pas de l'autre fou qui a pris à Vincennes sa crise, c'est vraiment redondant.
Nous avons là plusieurs "attentats", avec mort de gens ; la police va augmenter significativement ses forces par de nouvelles lois que nos députés vont s'empresser d'adopter ; et ces lois seront applicables à tous. Il n'y a qu'à voir ces photos où la police fait des déserts de sécurité, fusils en main en s'appropriant la rue. Ainsi nous prenons habitude et peut-être bientôt le goût, à voir restreindre les allées et venues des gens. Un matraquage "médiatiques" frisant le délire a entouré ces deux affaires, prédisposant à de telles dispositions. 
Cependant, il est possible qu'il y ait une contagion. Le second lascar était un pote aux premiers, semble-t-il : ils avaient tous les trois (et la fille aussi...) du fil à retordre avec la société. Il va se passer un désordre dans la confusion qui n'a jamais été clarifié entre personne et religion, puisque nul ne peut "toucher" à la religion, soit disant, sans toucher à la personne : on critiquera pourtant ce que je suis en train d'écrire, avec droit, sans me mettre au pilori ! C'est que nos politiques ont tant d'intérêts à protéger et non pas la population à instruire, responsabiliser et autonomiser.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour moi, il s’agit d’un véri­table acte de guerre : celle menée par des ploucs contre le bon vivre sans souf­france. Cette guerre est menée avec opi­niâ­treté, par des malades affec­tifs qui jus­ti­fient leurs actes sur des vieille­ries qui cor­ro­borent leur mal-être. La société n’a pas voulu com­prendre, pour des rai­sons de main­tien de l’Ordre lié à la struc­ture sociale de l’organisation des tâches et de la répar­ti­tion des biens pro­duits, la réa­lité et la nature de cette guerre, pen­sant qu’il s’agit ici d’un « détail » de liberté pos­sible, alors que cette guerre est une tue­rie de cette liberté possible.

La loi qui a été édi­fiée, il y a un temps, sur le mélange des genre entre le racisme et l’anticléricalisme, spé­cia­le­ment édi­fiée pour « pro­té­ger » le peuple juif (qui mène la confu­sion entre sécu­laire et reli­gieux pour mieux assoir UN pou­voir sur autrui), a pro­fité à une reli­gion pire encore, non seule­ment aussi cas­tra­trice (circoncision-excision), mais qui n’a de goût de la liberté que morte.

Le peu de vaillance pour la pro­tec­tion de cette liberté ne pro­vient pas seule­ment d’un désir de ne pas bous­cu­ler un élec­to­rat, mais sur­tout d’assoir une répres­sion sup­plé­men­taire sous-jacente, dans notre réa­lité. Lorsque j’entends un poli­tique par­ler de racisme anti-religieux et que les chiens applau­dissent, je sais que nous allons vers du pire : et nous y sommes. Car le moindre gogo qui n’est pas content y trouve une base solide et sociale, sur laquelle il peut bâtir sa désap­pro­ba­tion exclu­sive de tout res­pect d’autrui, alors qu’initialement, ces dis­po­si­tions étaient en faveur du res­pect de l’autre : à savoir COMMENT ! et que les moyens mis en œuvres ne cor­res­pon­daient pas à ce respect.

L’erreur a été de vou­loir res­pec­ter une ou des reli­gions, alors qu’il s’agissait de per­sonnes, de simples per­sonnes et de perdre la lumière qui dis­tingue la critique d'une idéo­lo­gie d’une cri­tique de l’être vivant. Et de la même manière qu’on ne peut deman­der à notre temps embourbé dans ses ambu­guï­tés inté­res­sées de résoudre cor­rec­te­ment une chose aussi simple, de la même manière nous voyons dans ce mas­sacre idiot, à peine propre à satis­faire des égos d’idiots, le poids qui chape ce res­pect des personnes.

Il s’agissait du DERNIER jour­nal sati­rique, atta­ché à l’écologie, vio­lem­ment anti-travail, volon­tai­re­ment contre les monenk­la­tu­ras, ardem­ment anti­clé­ri­cal quelque soit la reli­gion, qui don­nait à la liberté son ton de liberté, sa vigueur de liberté, sa tolé­rance de liberté, et même si on ne le lisait pas, on savait que c’était là, pré­sent et irré­vo­cable. Ça a dis­paru. C’est en cela que le pou­voir a gain de cause, car c’est irrémédiable.