lundi 27 juillet 2020

Cela dit, l'haptophobie, il faudra quand même faire avec !!! :-))


La *gestion* de la covid-19 a induit une nouvelle maladie : l’haptophobie, c’est-à-dire la peur du toucher. Cette maladie est une *psychose*, c’est-à-dire que rien ne peut sursoir aux réactions qu’elle provoque : la peur est plus forte que la pensée (à la différence de la névrose, où la pensée peut dépasser la peur et modifier, par la bande, un comportement que l’on juge inopportun). Pour se sortir d’une psychose, il faut beaucoup de travail sur soi. Car, généralement, une psychose est consécutive à un vécu ayant provoqué une peur réelle, un trauma. Or, ici, il N’y a PAS eu de trauma : cette peur est purement imaginaire. Si on en connait les origines freudiennes (peur de se toucher les organes aphrodisiaques confondus avec les selles), il n’y a pourtant jamais eu de contact immédiat ou direct pour l’induire : l’haptophobie est une maladie purement imaginaire, c’est-à-dire : qui ne repose QUE sur une IMAGE du monde, pas sur un fait, une réalité. Dans un monde où domine les images, l’humain est *dominé* par l’image.

Alors, que dire du monde à venir ? Sécheresse, pluies diluviennes, tempêtes, manque de nourriture, etc... Oui, mais l’humain *cuirassé* restera le même, « siting on the spot » (Wilhem Reich : The Murder of Christ). Les gouvernements gouverneront car la cuirasse caractérielle des gens ne leur permet pas de comprendre ce qu’ils vivent et d’adopter des dispositions propres à une liberté dont ils ne connaissent rien, sinon que la licence (A. Neill). C’est cette même *petite* liberté qui leur interdit de comprendre autrement la gestion étatique de la covid-19.  Et la Vie allant se diluer dans l’anti-vie, les gens auront de moins en moins la capacité – les sens suffisamment aigus et aiguisés, pour comprendre ce qu’ils vivent, hors de l’image de la peur qui règne en maître en eux.

Les actions des gouvernements a toujours été de raidir d’autant plus la cuirasse caractérielle, car, intuitivement, ils savent que c’est ainsi que les gens accepteront de travailler à la richesse des riches. De sorte qu’il n’est pas possible d’envisager une répartition équitable des richesses produites – et d’en moduler le nombre – car les gens ne savent PAS ce qu’est l’équité, et que cette démarche les rendrait fous. Et plus cette restriction de la liberté du vivant est forte, plus ce vivant faiblit ; et plus le vivant devient faible, et moins la perception des sens sera aiguë pour ressentir cette perte de la vie.

Le gouvernement gouverne, et certainement pas pour le bien du peuple, mais pour le bien des riches ; mais ces riches sont riches, car le peuple est débile et travaille à la richesse des riches, la langue pendante et les yeux glauques. Et ce qui rend cela possible, c’est le raidissement de plus en plus puissant de la cuirasse caractérielle. Au lieu de construire des accumulateurs d’orgone, les gens préfèrent se fabriquer des cloudbusters : dans cet ordre, ils comprendraient comment se servir d’un cloudbuster, mais leur cuirasse ne leur permet pas d’avoir cette prudence face à la Vie, de percevoir avec leur sens, la vie. Ici et maintenant, c'est le monde, notre planète qui est en train de perdre la vie, telle que nous l'avons connu avant mai 1968.

De la même manière, c’est l’état de la cuirasse caractérielle qui permet aux gens l’entendement de *leur* monde... qui n’a rien à voir avec LE monde qu’ils ne voient pas périr autour d’eux. Que le monde soit aussi pollué qu’il l’est aujourd’hui, aussi mal en point, cela ne rentre pas dans le cadre de leur entendement, car leur cuirasse caractérielle (la liberté qu’ils ont de jouir de ce monde) ne le leur permet pas. C’est ce *bornage* de l’entendement qui ne leur permet pas de s’apercevoir de la supercherie de la covid-19 et de la *restriction de leur liberté*. On acceptera une laisse d’autant plus courte que le goût de la liberté sera émoussé.

Ce que peut se permettre le gouvernement de restriction de la liberté, est ce que le peuple N’admet PAS de liberté. C’est l’état de la cuirasse caractérielle des gens qui permet au gouvernement de gouverner, le plus idiotement possible, c’est-à-dire, selon les vues de la marchandise, du capitalisme qui cache derrière son petit doigt, le patriarcat en mouvement. Tout ce que qu’un gouvernement peut se permettre de faire – même avec une police surpuissante –, c’est ce que permet de faire le peuple, c’est-à-dire, l’état du libre mouvement de son énergie vitale interne : ce qu’il se permet de ressentir comme plaisir de vivre le monde, duquel il est issu.

Il fut un temps où, autour d’un feu de camp ou de plage, on faisait *soi-même* la musique : aujourd’hui, partout et sans aucun feu, on entend une musique qui reproduit (mêmes sons, même débit de paroles, même monotonie, même bruits) exactement la mécanique du monde... dont la jeunesse s’abreuve à en regorger. Pour cela, il faut une technologie : on peut affirmer sans crainte de mentir, que cette technologie a envahit TOUS les aspects de la vie... et en conséquence, de l'entendement du monde. Comment s’en sortir, sinon que par une négation qui vous fera à VOUS, ici ou là, de toute façon violence ?

[[ Cela dit, il faudra quand même faire avec !!! :-)) ]]

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The *management* of covid-19 induced a new disease: haptophobia, i.e. fear of touch. This disease is a *psychosis*, i.e. nothing can override the reactions it provokes: fear is stronger than thought (unlike neurosis, where thought can overcome fear and modify, by the band, a behaviour that is considered inappropriate). Getting out of a psychosis requires a lot of work on oneself. For, generally, a psychosis is the result of a life experience that has caused real fear, a trauma. Here, however, there has been NO trauma: this fear is purely imaginary. If we know its Freudian origins (fear of touching one's aphrodisiac organs confused with stools), there has never been any immediate or direct contact to induce it: haptophobia is a purely imaginary disease, that is to say: it is based ON AN IMAGE of the world, not on a fact, a reality. In a world dominated by images, the human being is *dominated* by the image.

So, what about the world to come? Drought, heavy rains, storms, lack of food, etc... Yes, but the human *cuirassed* will remain the same, "siting on the spot" (Wilhem Reich: The Murder of Christ). Governments will govern because people's character armour does not allow them to understand what they are experiencing and to adopt arrangements proper to a freedom they know nothing about except licence (A. Neill). It is this same *small* freedom that prevents them from understanding state management of covid-19 in any other way.  And as Life becomes diluted in anti-life, people will have less and less capacity - the senses sufficiently sharp and sharpened, to understand what they are experiencing, out of the image of fear that reigns supreme within them.

The actions of governments have always been to stiffen the character armour all the more, because intuitively they know that this is how people will accept to work for the wealth of the rich. So it is not possible to envisage an equitable distribution of the wealth produced - and to modulate the quantity of it - because people do NOT know what equity is, and this would drive them crazy. And the stronger this restriction of the freedom of the living is, the weaker the living becomes; and the weaker the living becomes, the less acute the perception of the senses will be to feel this loss of life.

The government governs, and certainly not for the welfare of the people, but for the benefit of the rich; but the rich are rich, because the people are foolish and work for the wealth of the rich, with their tongues hanging out and their eyes glaucous. And what makes this possible is the increasingly powerful hardening of the character armour. Instead of building orgone accumulators, people prefer to make themselves cloudbusters: in that order, they would understand how to use a cloudbuster, but their armour doesn't allow them to have this prudence in front of Life, to perceive with their senses, life. Here and now, it is the world, our planet, that is losing its life, as we knew it before May 1968.

In the same way, it is the state of the character cuirasse that allows people to understand *their* world... that has nothing to do with THE world they don't see perishing around them. That the world is as polluted as it is today, as badly damaged, is not within their understanding, because their character armour (the freedom they have to enjoy this world) does not allow them to do so. It is this « enclosure » of understanding that does not allow them to see the trickery of covid-19 and the *restriction of their freedom*. We will accept a leash all the shorter as the taste of freedom will be blunted.

What the government can afford to restrict freedom, is what the people do NOT admit of freedom. It is the state of the people's character cuirasse that allows the government to govern, as foolishly as possible, that is to say, according to the views of the merchandise, of capitalism that hides behind its little finger, patriarchy *in motion*. All that a government can afford to do - even with an overpowering police force - is what the people allow themselves to do, that is, the state of free movement of their internal vital energy: what they allow themselves to feel as a pleasure in living the world, from which they come.

There was a time when, around a campfire or a beach fire, you made *yourself* music: today, everywhere and without any fire, you can hear music that exactly reproduces (same sounds, same flow of words, same monotony, same noises) the machinery of the world... which our youth is so full of it that they can't wait to drink it. For this, a technology is needed: we can affirm without fear of lying, that this technology has invaded EVERY aspect of life... and consequently, of the understanding of the world. How do you get out of it, if not by a negation that will make you to YOU, here or there, violent anyway?

[[ Cela dit, il faudra quand même faire avec !!! :-)) ]]

vendredi 10 juillet 2020

On ne nait pas raciste, on le parvient

Quelques mots sur le terreau du raciste, du sexiste et de l'esclavagisme

Il n'est pas aisé de donner du racisme une définition qui fasse l'unanimité. D’une manière toute terre-à-terre, on pourrait dessiner le racisme comme un procédé intellectuel qui consiste en une discrimination basée sur des critères humains morphologiques. Ce procédé vise à discréditer autrui, ou à le critiquer en vue de le diminuer, en vue de justifier des malversations à son égard, de lui porter des coups, de l’insulter, etc. et ceci à partir de ce dont on ne peux rien. « Ce dont on ne peux rien » correspond au fait qu'une personne possède telle ou telle couleur de peau ou d'yeux, tel ou tel nez, telle ou telle langue maternelle, tel ou tel sexe, telles ou telles lèvres, sur le fait que cette personne est née à tel ou tel endroit, etc. De tout cela, personne n'est en rien responsable puisqu'elle est e ainsi.

Le racisme, c’est, entre autre, critiquer une existence sur le fait qu'une personne existe selon sa forme en vue de réduire sa capacité humaine selon des critères réduisant ce qu'elle est, et à lui imposer à être autre personne que ce qu'elle est, à vouloir qu'elle se reconnaisse négativement dans sa conformation. C'est ce qu'on voit du racisme, de l'extérieur.

C’est en cela que le racisme rejoint le sexisme qui considère la femme selon des critères immédiatement liés à son sexe et aux spécificités de son sexe, celles-ci étant considérées comme des tares ou des désavantages, surtout ce qui concerne le sang œstral, etc.

On confond le racisme et le sexisme avec le fait de critiquer un mode de pensée, une idée, une politique, une doctrine, etc., qui ne sont que des opinions, c'est-à-dire, des choix intellectuels qu'une personne a adoptés et qui forment cette opinion dont elle est immédiatement et directement responsable. Chacun de nous est responsable de ses opinions, de ce qu'il pense. Et à cause de cela, les opinions sont légitimement sujettes à la critique et il est favorable à leur évolution qu'elles soient critiquées.

Un ensemble d'opinions similaires s'apparente à une doctrine. Toute doctrine est sujette à la critique, mais non pas la couleur d'une peau ni un sexe, etc. Ainsi, lorsqu'on confond racisme et critique d’opinions, on cherche à fermer la bouche à ceux qui dénoncent la nocivité humaine d'une attitude raciste, des préjugés racistes, etc. Quand le racisme consiste à me critiquer sur le fait que j'existe, la critique des opinons s'établit sur des idées.

C'est en ceci que le racisme n'est pas seulement un mode intellectuel de penser, mais aussi une manière affective de se comporter vis-à-vis d'autrui, qui s'appuie sur ce mode de penser.

À ceci s'ajoute un racisme plus spécifique où n’entre pas en ligne de compte la seule forme de mon existence, mais une idée que se fait le raciste de la sienne propre. Il se sent supérieur, sur des détails ou des généralités, à moi, de sorte qu’il puisse prendre sur moi un pouvoir et la violence est indispensable à l'établissement de cette hiérarchie dont le raciste ou le sexiste s'octroie le sommet. On comprend alors qu’il y ait un racisme blanc anti-blanc ou un racisme noir anti-noir, par souci de hiérarchiser les êtres selon leur conformation de naissance, à partir de quoi le raciste se prévaut cette « supériorité ».

C’est dire que le racisme est un ensemble d'idées dénigrant des personnes en les répertoriant selon une hiérarchisation, dont il s'attribue le sommet. Cette hiérarchisation est assise sur l'apparence ou la sensation qu'il se fait d'autrui. Le racisme est une doctrine auto-réflexive, une tautologie : c'est selon ses propres critères qu'il établit ses propres critères. Car rien ne peut, surtout à la loupe grossissante de l'intelligence de l'honnête, distinguer physiologiquement, deux personnes : nous sommes tous constitués de manière identique : des mêmes formes, du même nombre d'organes, d'os et de muscles, etc. Seule la forme diffère par des détails liés à l'adaptation de l'organisme à son milieu d'existence. Quand au sexe, c'est bienheureusement une faculté de rencontre.

Cette La doctrine raciste fera l’apologie d'un détail qui le distinguera des autres : le raciste éprouve le besoin indispensable de dénigrer autrui pour se donner une consistance. Et pour donner consistance à cette inconsistance, il choisira, selon ses dégoûts, telle ou telle forme de la vie : c’est à travers ses dégoûts qu’il donne le goût de sa propre existence.

De sorte que, dans son esprit, un sexe, une couleur, une forme, etc. resurgira chez autrui comme une dégradation. Cette dégradation s’établira sur une idée que le raciste se fait de ce qui est « pur » ou « parfait » et donc...de ce qui est « impur » ou « imparfait ». Il justifie de la sorte les coups qu’il assène ou assènera à cet « impur », s'érigeant ici juge et bourreau.

Cette sélectivité dans l'identification ne lui permet pas d'asseoir de manière solide sa pensée d’autrui, aussi l'empathie du raciste s'avère-t-elle faible et il éprouve le besoin impératif de retrouver dans une bande, le reflet de sa faiblesse pour que cette réunion la transforme celle-ci en force. Que l’humain soit physiquement un être assez faible et qu’il se réunisse en société est normal et évident : c’est un être grégaire. Mais qu’il se sépare d’autrui en s’agglomérant pour chercher à nuire à autrui, c’est pathogène. On voit donc des réunions d’hommes contre les femmes, des réunions de femmes contre les hommes, des noirs contre des blancs, des blancs contre des noirs, et j’en passe.

On ne peut séparer ce dénigrement d’autrui sans y évoquer une raison de l’esclavage : il est nécessaire d’être raciste pour être esclavagiste. C’est cette notion de « pur » et d’«impur » qui permet à l’esclavagiste d’affirmer que l’impur doit être puni de son sort (du fait d’être né selon les discriminations sélectionnées par le raciste) et réduit à la pire des activités humaines : au travail forcené. Le raciste ou l’esclavagiste (et la toute première et véritable esclave du monde a été la femme, que certains ont appelée Ève) crée lui-même les caractéristiques du pur et de l’impur pour réduire autrui à cet esclavage, caractéristiques qui lui permettent de justifier le sort qu’il impose à autrui, « son » esclave.

Toutes ces observations rendent malaisée une définition du racisme en soi, car sa caractérisation englobe une multitude de « petits » comportements qui jalonnent la vie quotidienne de nos sociétés et qu’il n’est pas évident de supprimer. A-t-on songé à une éducation de l’enfance respectant réellement l’enfance et son aptitude à la collaboration, sans que réside dans ses modalités une trace d’esclavagisme, de sexisme ou de racisme ? Constate-t-on une égalité sociale réelle entre les deux sexes ? ... ? À quoi est réduite la riche activité humaine lorsque huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale ? On voit que le concept de « racisme » est complexe et qu’il englobe, dans une description souvent partielle et partiale, une régulation plus ou moins prégnante de la vie sociale présente.

Cette perception du « pur » implique inévitablement celle du mélange. Et le racisme est précisément l'abrupte, brutale et acerbe théorie du non-mélange. Que ce soit en banlieue parisienne ou au Soudan, le traitement adopté à ce problème du mélange (qui va jusqu’à « purifier » la femme de son sexe) est toujours le même : autrui est impur et il est interdit de s’y mélanger sinon que de manière conditionnelle (infériorisation, dénigrement de l'égalité, injures et coups).

Le racisme est sans aucun doute la théorie de l’abjection la plus poussée d’autrui : pour cela, il lui faut discriminer et distinguer des particularités qui se révèlent dérisoires. On connaît les malversations hitléristes. Si ces aberrations affectivo-intellectuelles n’avaient pas été un exutoire à la misère que vivait la population de l’époque, ce piteux personnage n’aurait jamais poussé aussi loin l’abjection, en considérant comme « impurs » les Tziganes, les homosexuels, les communistes, les Juifs, en réduisant la femme à un organe reproducteur d’une « race pure » accouplé à des « sur-hommes ».

On comprend facilement que cette idéologie de la « pureté de la race » (dont tous les racismes se prévalent, qu’ils se cachent ou non derrière une religion) ramène à une perception de cette « pureté » selon leurs propres critères – une auto-perception de l’impureté – et depuis Freud, on sait que cette notion est le sentiment (hélas) profond d’avoir péché en recherchant une auto-satisfaction sexuelle, dont la crainte a entraîné une culpabilité. Le raciste voit alors chez autrui cette libre capacité même de satisfaction qu'il jalouse et qu’il veut interdire : la liberté de vivre. Critiquer le Noir parce qu’il est noir, le Blanc parce qu’il est blanc, la femme parce qu’elle est femme, c’est leur ôter toute liberté de vivre selon leur goût. Le racisme abhorre la collaboration, le sexiste la participation, l’esclavagiste le partage. Le raciste a besoin d'un pharmakos pour se libérer de ses péchés, de cette tension maladive issue de sa culpabilité.

Pensée de misère, le racisme, le sexisme ou l’esclavagisme est une misère affective et sociale, une affectivité de misère issue d'une éducation qui mène à la misère sociale. Car loin d’avoir appris à exprimer la tendresse correspondant à l’attraction qu’il a éprouvée un jour pour autrui, il s’est vu obligé, comme système de protection, d’opter pour l’agressivité et la mesquinerie et trouve alors dans ce couple infernal la « raison » de la maltraitance qu'il afflige à autrui. Cette misère se perçoit dans le racisme dans ses critères esthétiques négativants avec lesquels il vous réduit à moins que lui ; dans le sexisme, où cette peur de la perte de soi dans la tendresse mène finalement à une forme d’impuissance amoureuse tout en visant à vous réduire à cet état d'impuissance ; et enfin l'esclavagisme vise, par l'invention et l'usage de préceptes économiques, à vous réduire à un état de misère, et à vous le faire accepter. Dans aucun de ces trois cas, n'existe l’équité qui est abolie par la violence, l’abrutissement que provoque cette violence et le rejet de toute révolte à son encontre. Par essence, la société patriarcale est raciste et elle organise des sessions exutoires (dont elle détient les rigides et policées modalités de transe – foot, télé, olympisme, etc.) où peut se déployer ce rétrécissement du sens critique de soi et principalement, dans le spectacle moderne où « tout ce qui était directement vécu, c'est éloigné dans une représentation ».

Au surplus, le raciste, le sexiste ou l’esclavagiste, attribue à autrui ses propres malheurs. C’est à cause d’autrui qu’il est malheureux dans la vie, pas à cause de lui-même, de son attitude de dédain, de reniement, de rejet d’autrui ou de la vie qui bouge en général. Du fait qu’il vit en groupe, il voit dans l’œil de son camarade le même désarroi, et ce regard réciproque change tout en haine envers ce qui n’est pas eux. Pour être admis dans ces clans, il faut être semblable à eux qui sont si malheureux, affectivement, sexuellement, et même socialement. Répondre aux relations qu’ils entretiennent ensemble n'est pas plus satisfaisant que la médiocrité de cette relation assise sur la haine d’autrui. Vivre dans la haine de l'autre est impossible à qui n’a pas intégré cette forme de misère.

De fait, il est coutumier que le raciste, le sexiste ou l’esclavagiste, vitupère contre mes aspirations, que je voudrais protectrices pour les personnes qui subissent leur vilenie. Malgré leur nuisance, ils utilisent la liberté pour affirmer qu’ils ont le droit d’être ce qu’ils sont. Des pays ont même intégré dans leur Constitution la ségrégation religieuse : il y a les « purs », nous, et les « impurs, eux. Et cela leur donne un « droit » d’agir avec violence sur les « impurs », quitte à grignoter années après années leur espace vital. Ils justifient leur agissement sur le prétexte d'un écrit qu'ils considèrent comme « sacré » pour eux, en lui donnant une importance au-dessus de tout et de la vie d'autrui.

Ainsi, le raciste, le sexiste ou l’esclavagiste, ne manque pas de ratiocination : des critères spécieux, le reniement des spécificités sexuelles, des droits électifs, sinon que ceux que, eux, ont instaurés et qu'ils imposent à coups de coups, en instillant la peur, la violence, l’abrutissement du sens critique. Tout cela, selon leurs propres critères, leurs propres discriminations, leurs propres arguties, leur propre méchanceté qu'il impose à tous.

Dès lors, quand on se pose la question de sa suppression, il semblerait qu’on se retrouve face à son mur : comment le miner ? Par l’éducation. La raison n’a pas prise sur le raciste : non pas qu’il ne l’entende pas, mais il ne la comprend pas. Ces gens sont incapables, au degré de son auto-protection particulièrement rigide, de comprendre ou de se rendre compte qu'ils sont racistes, sexistes ou esclavagistes : comme la vague sur le rocher lisse, le raisonnement glisse. Il faut donc s’occuper de ceux qui ne sont pas encore devenus racistes, sexistes ou esclavagistes, pour les protéger de leurs méfaits, de sorte que la loi du nombre finalement prévale. Pour cela, il faut, dès le plus jeune âge, le mélange des enfants.

Si elle contenait un espoir, ma modeste participation aura été, je le souhaite, de dresser quelques-unes de leurs modalités, de persuader ceux qui le deviennent de ne pas aller plus loin, et ceux qui sont loin de le devenir, de poursuivre leur si charmant chemin !

dimanche 5 juillet 2020

Encloisonnement par les couleurs

[un correspondant se posait la question de savoir si le mouvement BLM (Black Lives Matter) est ou pas noyauté par la police...]

Effectivement, la plupart des grands groupes de contestation sont infiltrés par la police. Mais généralement au simple stade de l’observation ; c’est ce qui leur permet d’apparaître tolérable au spectacle. Pour qu’un policier infiltre un groupe de contestataires jusqu’à lui faire prendre des décisions qui vont à son encontre, il y a plusieurs étapes, et, surtout, la « taupe » doit être très habile et ses propositions doivent correspondre *quelque part* à celles du groupe en question. Cette taupe agit comme un virus, elle utilise l’énergie du groupe pour que le groupe s’auto-détruise, ou soit détruit par des facteurs extérieurs.

Les contestations BLM arrivent un peu avant le dé-confinement. On pourrait alors penser qu’elles sont les soupapes qui lèvent la pression de ce confinement. C’est-à-dire un soupape à l’énergie accumulée par le confinement.

Cependant, à la question de savoir « pourquoi les gens se sont si facilement laissés manipulés de sorte qu’ils se laissent mettre en prison chez eux », on pourrait dire qu’auparavant de ce confinement, les contestations sociales devenant de plus en plus présentes, surtout en Europe, de sorte que les gens en étaient arrivés à un *point de basculement* où ils devaient prendre une décision quand à savoir si et quand ils devaient se prendre en main pour chambouler « le système ». Si les contestations restaient toutes fragmentaires, *l’ensemble* de ces contestations devenait critique pour l’organisation sociale en place. Les gens devaient alors prendre une décisions : « que devons-nous faire, *ensemble*, pour trouver de meilleures conditions de vie, prendre soin de nous et de notre environnement (en bref : en finir avec le mode de production capitaliste) ? ».

Le covid s’est développé à Wohan, en Chine, ville industrielle, hyper-polluée, à la population très dense. À mon avis, c’est aussi de cet endroit que la contestation contre le pouvoir de la marchandise en place trouvait en Chine sa plus forte intensité. Le pouvoir a véritablement sauté sur une maladie bénigne pour *encloisonner* les gens chez eux, de sorte que toutes contestations *d’ensemble* ne puisse plus trouver de possibilité de s’exprimer. C’est la gestion policière d’une « crise » sanitaire. Les pouvoirs de la police ont été décuplés au cours et à cause du covid.

En Europe, lorsque le covid est « apparu », les gouvernements se sont, avec un petit temps de retard, aperçus de l’opportunité *policière* de cette maladie... exactement pour juguler les contestations *éparses*... qui n’avaient pas trouvé encore *d’ensemble*, de cohésion d’ensemble.

Si les gens ont obéi aux ordres idiots (pour nous !) de l’État, c’est simplement parce qu’ils ne reconnaissaient pas *en eux-mêmes* – comme mouvement *global*– la capacité de chambouler le monde (l’eussent-ils fait, que dix jours après, tout revenait dans l’ordre, de toute façon !... mais...). Finalement, le mouvement BLM arrive comme ce cristal dans une solution saturée qui initie la cristallisation de cette solution. *Mais cette contestation est et reste parcellaire*, fragmentée. Et le rôle de la police (de cette « taupe ») sera de maintenir cette *séparation* du mouvement de toute autre contestation, qu’elle perdure *séparée* de sorte que ne puisse prendre racine, comme une nouvelle plante dans du terreau, une contestation plus générale de notre organisation sociale délétère.

Car cette *indécision* que empêchait de formuler dans une praxis, la contestation de notre société auparavant de leur encloisonnement, est toujours présente : il n’y a pas de mouvement cohérent d’ensemble, des pensées, des idées dans une idée ou une théorie plus globale, plus générale, qui mette en mouvement, ces contestations vers une action plus générale de notre société pourrie, de son mode de fonctionnement destructeur.

L’infiltration par la police de ces mouvements, s’arrêtera (selon moi) à cela : *ne pas généraliser la contestation dans une globalité*. La police procèdera toujours selon son habitude de provocatrice (attentats, mouvements extra-violents incompréhensibles, etc.), mais l’intelligence actuelle de l’État lui fait comprendre que la *généralisation* doit absolument être évitée sous peine de grave atteinte à son pouvoir.

Ainsi, si auparavant, je pensais que les gens étaient assez idiots pour *obéir* à l’État, je reviens sur cette affirmation, en imaginant que les gens ne savaient pas quoi faire par et de eux-mêmes dans leurs contestations fragmentaires (avocats, médecins, infirmiers, gilets jaunes, pompiers, vélos, multinationales, etc.), et que cette *indécision* a été finalement ce que les a conduit à cette obéissance. Aujourd’hui, le fil d’Ariane est le mouvement BLM, mais *surtout* les violences de la police à l’égard du petit peuple.

Les gens s’identifient à ce « petit peuple », ils sont le petit peuple. Il y a évidement, une partie de la population qui ne comprend rien à rien et qui est par nature obéissante (environ 85 à 90 %). Mais je remarque que le reste des gens ne sait pas rendre *cohérentes* leurs propres contestations selon un schéma plus général : chacun reste sur son quant-à-soi, avec ses propres explications sur le monde. Le mouvement BLM peut être un facteur de cohésion, même noyauté par des taupes. Un signe du noyautage est l’émergence d’une violence incompréhensible, qui fait passer les gens pour des débiles.

vendredi 3 juillet 2020

Covid-19 : correspondance semi-privée

[sur une liste de discussion, des avis ont été échangés à propos du covid-19. J’avais commencé le 27 mars, par celle-ci]

Le coronavirus est une maladie bénigne. Aujourd’hui, il y a eu 450 876 *contaminés* et 20 657 morts dues à ce virus.

Par rapport à la population mondiale, cela nous donne un contaminé pour 15 000 gens et par rapport au nombre moyen de morts par jour (156 000), en 75 jours de présence (156 000 x 75 = 11 700 000 !!!) cela nous donne une morbidité remarquable, mais dérisoire (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Mortalit%C3%A9_dans_le_monde). Il meurt, actuellement plus de gens pour une multitude d’autres raison, que du coronavirus ! En France il meurt en moyenne 1 650 personnes *par jour* et le totale des morts par coronavirus est de [actualisé au 4 juillet 2020 : 29 833 en 200 jours, soit environ 150 par jour].

Factuellement, le coronavirus est mortel pour 1,3 % des gens *contaminés*. On en connait pas le % des gens contaminés sur les gens sains, ou les porteurs-sains. Les autres morts sont dues à une diminution de la résistance du système immunitaire de patients *déjà* malades, ou très vieux. Moins de 1% des morts ont moins de 50 ans.

(«alors que les patients qui ont déclaré ne pas avoir de comorbidité avaient un taux de mortalité de 1,4 %, les patients souffrants de comorbidité avaient des taux beaucoup plus élevés: 13,2 % pour les maladies cardiovasculaires, 9,2 % pour le diabète, 8,4 % pour l’hypertension, 8,0 % pour les maladies respiratoires chroniques et 7,6 % pour le cancer». https://sante.lefigaro.fr/article/les-autorites-clarifient-la-liste-des-personnes-a-risque-face-au-coronavirus/) (insuffisance rénale, hypertension artérielle, etc.)

Oui, la pollution est un co-facteur, puisqu’elle diminue fortement la résistance immunitaire des gens. Les autres facteurs sont le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, etc. et la vieillesse.

Alors, de quoi s’agit-il ? Si je dis que le coronavirus est une manière de rendre dociles les gens en leur montrant le paternalisme de l’État, je devrai montrer *en quoi* c’est un *avantage pour l’État* d’opter pour de telles mesures. Il suffirait de détecter d’abord, chez les personnes à risques, la présence de ce virus (comme en Allemagne, où on note seulement 44 mort en 75 jours) pour en prendre correctement soin, avant que les hôpitaux ne soient engorgés par des malades aggravés par ce virus... et former une panique.

Par l’option de cloisonner les gens, l’État provoque de sérieux désagréments, dont le premier est l’impossibilité d’une auto-immunisation (ce qui se réalise habituellement, avec le grippe, per exemple) de la population. Mais, s’y ajoute, l’augmentations des cas psychiatriques, de l’alcoolisme, des suicides, de la maltraitance conjugale (plus 36% en une semaine en IdF) et de l’enfance, l’abstinence sexuelle (plus de 40 % des foyers sont ceux de célibataires, en France), les problèmes de promiscuité et de voisinage, etc. sans compter l’émergence d’une nouvelle maladie *sociale* « la phobie du contact » (à ajouter à tous les -ismes déjà présents !).

Quand on dit que la force de l’État est de diviser, il faut revoir cette formule en « L’État *sépare* pour mieux régner ». Mais régner sur quoi ? Sur la fin de *son* monde ? De plus, en France comme en Italie, les gens refusent d’être séparés : chaque soir, en prenant de plus en plus d’ampleur, à 20 H, les gens de leur balcons ou de leur fenêtre, font un tintamarre du diable pendant cinq minutes. J’attends le moment où ils descendront dans la rue !!!

Je me trouve véritablement désappointer pour comprendre l’action de l’État face à une maladie bénigne. Les gens qui en meurent aujourd’hui, auraient de toutes façons été comptés dans les statistiques mortuaires, en fin d’année !!! Que veut nous faire croire l’État ? L’État a véritablement instauré une panique chez les gens : un mètre les uns des autres, par de bises, par de serrage de mains, etc., même entre amis ! Certes, l’État en profite pour passer des lois liberticides et dégrader les droits du travail. Mais où cela va-t-il le mener ?
Nous allons, subrepticement, avoir *l’armée* dans les rues. C’est, au final, une guerre civile larvée.
Pour autant qu’il s’agisse d’un problème d’ordre sanitaire, le corronavirus est d’abord d’ordre policier, c’est-à-dire politique.
C’est en Chine qu’a été mise au point une méthode *policière totalitaire* du contrôle de la population. L’Europe imite cette méthode.

Bon, il y a deux avantages à ce confinement. D’abord, c’est l’arrêt de la pollution due à la production de tout et de rien. Nous avons un air deux à trois fois plus sain. Ensuite, la population peut constater qu’on peut vivre avec ces « services minimum » sans aucun problèmes. Ainsi, cette pré-panique du manque en cas de révolution tombe à l’eau, avec une organisation minimum. Les gens soulignent aussi les manques de l’État.

Voilà, ce que je pense de notre affaire...

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[le 4 avril 2020]

Cette histoire de coronavirus est exactement une crispation autour d’une croyance. Les gens qui croient en la validité des histoires qu’on raconte officiellement sur ce virus, ne croient en rien d’autre. Pourquoi ? Parce qu’ils ont peur et que cette angoisse demande à être stabilisée.

Je ne manque par du tout d’empathie, aucunement... je trouve même : bien au contraire. Que font tous ces auto-prisonniers ? Et quoi ? Devrions-nous vivre éternellement ? La mort est douloureuse pour les vivants, seulement. Et c’est des vivants dont il s’agit.

De fait, ON a créé une peur et ON se propose d’en donner la solution. Mais cette peur repose sur une peur plus ancestrale (si je puis dire) : la peur d’autrui. Autrui serait susceptible, dès aujourd’hui, d’être l’être qui vous veut du mal, qui veut vous nuire, vous réduire à la mort... *par son contact*.

Alors, je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre soin des gens, etc. Je dis : comment prend-on soin des gens et quelle est la docilité avec laquelle ces gens acceptent la solution de l’État comme la meilleure, et pourquoi. On ne peut que constater que la peur d'autrui a augmenté d'un cran. Est-ce la bonne solution ?

On sait que tous les -ismes du monde sont déjà une peur d’autrui (chacun avec ses particularités : couleurs de peau, dieu, sexe, etc.) en lui attribuant les malheurs du monde. Mais LÀ, ici et maintenant, on ajoute une *peur du contact* liée à l’ensemble du monde, à TOUT le monde... dont on craint qu’il vous donne la mort. De sorte que cette *croyance* empêche toute retenue, mon cher Bill, vis-à-vis d’autrui, sans qu’on se rende compte que son comportement est finalement douteux. Me vouer aux gémonies, moi ou quelqu’un d’autre, ne relève que de la *croyance* et en rien d’autre. Et contre la croyance, on ne peut RIEN : aucun argument, aucune « preuve », ou quoi ou qu’est-ce, ne peut aller à l’encontre de cette structure caractérielle figée.

Comme par hasard, on ne pourrait rien contre un virus. Les seuls moyens employés sont les moyens habituels de l’État... et a-t-on déjà vu une efficacité à ce que fait l’État pour le bonheur des gens ?

Le coronavirus est un virus bénin. En France, il y a entre 10 et 15 mille morts par la grippe, pour une létalité de 1%. Cela nous donne que entre 1 et 1,5 millions de gens, sont chaque année contaminés. Nous avons donc à faire, ici, avec une gestion militaire d’un problème d’ordre sanitaire. Si cette maladie tue, c’est dû à la gabegie de l’État qui n’a cessé de grignoter sur le budget de la santé et le scandale apparaît, aujourd’hui, avec une maladie bénigne, car il s’est rendu impotent à résoudre les problèmes sanitaires que soulève un virus bénin et *nouveau*.

Les morts dues à ce virus ont pour corrélation, les graves (sinon immenses) pollutions chimique, une nourriture industrielle et électromagnétique, la dépression, les maladies antérieures des gens. Les drogués ne meurent pas de cette maladie. Mais les malades du cœur, oui, à 78 % et à des âges avancés et 50% avaient au moins TROIS maladies. Les jeunes gens qui en sont morts ont fait des erreurs médicamenteuses : ibuprophène, chloroquine en excès.

Mais, corrélativement, l’État profite de la situation pour dégrever tous les avantages sociaux des gens, mesurer leur docilité à la croyance en le *paternalisme* de l’État, cloîtrer des gens bien portants et des enfants dans 10 m2 chacun. Tout cela, pour ne « pas *contaminer* ou *être contaminé* » par un virus, entre NOUS.

Ici, pour le moins, l’État réussi deux coups : SÉPARER les gens les uns des autres en donnant la croyance que chacun est mortel pour l’autre, et continuer à régner par la peur...

Personnellement, c’est là où j’en suis de la compréhension des choses. Je suppose que l’État à une autre « raison » de ses agissements, que je ne comprends encore pas. Il paraît extrêmement étrange que l’Économie, le sang de l’État, soit tout à coup paralysée. Quel est l’intérêt de l’État dans cette affaire ? Je n’en veux à personne, j’essaye de comprendre cette étrange situation.

Ok, mais je suis bien content de ce confinement : un virus a réalisé ce que les gens devaient faire : cesser toute production et repenser le monde. Plus de pollution (sauf les intrants agricoles), air pur, chants d'oiseaux, délicieux silence, etc. Il y a que, présentement, c'est encore et toujours de la manière de l'État et de sa police.

Prenons soin de nous.

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[le 18 avril 2020]

Nous nous trouvons confrontés à deux faits contradictoires :
il est créé de toute pièce une panique centrée sur l’existence du coronavirus, et cette « panique » politique (ridicule, mais par certains aspects révélatrice d’une gabegie étatique) qui oblige à un confinement abrogeant la majeur partie de notre liberté ;
et d’autre part, les immenses bienfaits écologiques que ce confinement déploie. Nous retrouvons un air pur, le bruit a grandement diminué, les nuages reprennent une forme normale dans un ciel bleu, la mer se repose, on entend la joie de vivre des oiseaux.

Je tiens absolument à dire que je suis *pour* ce confinement, malgré qu’il soit imposé à une population qui, elle, aurait dû depuis longtemps l’imposer pour en rester la maîtresse. Cet arrêt de la production, de la consommation d’hydrocarbures et de pollutions chimiques est franchement salutaire.

La première constatation *sociale* est le déploiement des pouvoirs discrétionnaires de la police. Et quand la police prend le dessus sur le peuple, c’est pour l’empêcher de se *réjouir* de la vie (bon... je le conçois, selon la grandeur de son caractère...). C’est-à-dire qu’aujourd’hui, vous n’avez pas le droit (la libre possibilité) de vous réjouir de la vie en circulant librement dans le monde, sous peine de *punitions* qui, elles, réjouissent la police (et on connait cette forme d’intelligence que peut mettre de la police en la matière). Être porteur d’un virus, dont on a constaté qu’il se promène naturellement comme le pollen, vous rend criminel (Aux Etats-Unis, tousser peut devenir une « menace terroriste » : Les autorités judiciaires estiment que le virus peut être considéré comme un « agent biologique » potentiellement utilisé comme une « arme ».). À priori, donc, cette panique est destinée à rendre les gens *dociles*.

Car être « confiné » implique une certaine discipline qui tendra toujours à vous morfondre de votre situation. Du fait que c’est *vous* qui *vous* vous emprisonnez (dans une prison costomisée), vous retournez sur *vous* les effets de l’acceptation de votre pauvre condition. La manifestation la plus criante de cette impuissance est ce moment, vers 20 h, où les gens crient à leur fenêtre. Si, au début, on y entendait un cri de révolte, ce moment commence à être dominé par la MUSIQUE, *non pas celle que l’on fait soi*, mais celle que l’on trouve dans des *boîtes*. Je me pose la question de l’opportunité de l’émergence de cette « musique » qui ressemble tant aux bruits que génère cette société et à la *soumission* à ces bruits ; une musique qui ne montre, précisément, que cette soumission des gens à leur conditions d’existence. Une musique qui meugle, qui beugle et vomit ; salace, sexiste et clanique ; dont la versification aboie, comme tenue à la chaîne et au collier. Mais surtout, on *impose* par la puissance des décibels, à tous, cette soumission. Autrement dit : quelle est la marge de manœuvre disponible dans les esprits quand on est submergé par une telle « musique » et qu’il ne vous reste plus qu’elle comme moyen d’expression ? Et quelle perspective pouvons-nous envisager de la liberté quand cette liberté est sous une telle emprise ? Comme une police, cette minorité détient des pouvoirs énormes, cette fois, sous forme sonore.

Et tout autant, être confiné revient à obéir à la police. Toutes les mesures assises et adoptées sur l’existence du coronavirus, le sont pour policer les gens, et cette discipline est totalement disproportionné au « danger » inhérent à ce virus. La plupart des morts que cause ce virus, sont des gens extrêmement malades... et les gens en assez bonne santé n’en ont rien à craindre. Par un dépistage rigoureux des gens à risque, on prévient leur souffrance. Rien n’est fait non plus ici. On parle pourtant de prolonger le « confinement », c’est-à-dire... que les gens ne sont pas encore suffisamment soumis à la police et qu’il faut détruire la vétille d’autonomie qui germerait dans leur âme contre leur enfermement. On leur fait comprendre qu’on prend soin d’eux, par les coups. C’est *socialement* criminel d’empêcher les gens d se contaminer par un confinement ; faire penser qu’autrui est un danger potentiel pour vous, est criminel ; imposer qu’autrui est porteur de la peste est criminel ; augmenter la phobie du *toucher* est criminel et se reportera tôt ou tard sur les organes aphrodisiaques.

Ainsi, il apparaît que ce confinement cache autre chose.

On trouve tout à coup 100 milliards là où la revendication sociale en demandait 17. Le contenu de l’attestation.
Le ralentissement des cas graves est dû à la baisse de la pollution.
Le silence totale de la NON perquisition des hôpitaux et cliniques privées : pour les riches.

La prison est de deux types : la croyance en l’État et la peur pour ses proches.

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[le 19 avril 2020]

Auparavant, l’État avait un ennemi extérieur : les « terroristes ». Aujourd’hui, la terreur est intégrée en chacun de nous qui sommes devenus le vecteur *possible* de la mort de nos proches. La famille s’en trouve renforcée, et le sens clanique d’autant plus, chacun avec ses gaudrioles (musique, bagnole, hobbies de toutes sortes) qui nous servirons d’œillères.  Autrui n’existera plus en dehors de ce cercle restreint, sinon comme adjuvant nécessaire. L’enfantillage est la mise générale de la société.

De plus, la police a acquis des pouvoirs énormes. Les gens n’ont rien senti de cette perte de leur liberté, car ils n’en avaient déjà perdu la perception. En France, nous devons remplir *nous-mêmes* une "attestation etc." dont peu la trouve ridicule (pas seulement vide de sens, ridicule). Mais elle prive gravement de la liberté d'aller et venir selon son gré. On signe *son propre* bon de sortie et la police est là pour en vérifier l'opportunité.

De fait, puisqu’il nous faut penser à « l’après »... que reste-t-il ?Quand les médias parlent de « distanciation – cuirasse ! – *sociale* » là où on devrait dire « distanciation physique » et que tout le monde gobe cette grossièreté ?

Cependant, si l’État a profité de l’opportunité de ce virus pour assoir son pouvoir sur les gens, c’est que lui aussi, ressentait que son pouvoir sur ces gens n’était pas suffisant. C’est-à-dire, qu’il perdait en autorité pour le règne de son ordre... et en avait conscience !Il vient de renforcer ses pouvoirs de police. Il va falloir faire avec... je veux dire les annihiler sérieusement. Mais qu’attendre de gens réduits à l’enfantillage, à la famille, au clan ?

L’État a réussi à injecter en chacun de nous le virus de la mort. Chacun y croit dur comme fer : où est la vie ?

Bien qu’ils continuent de se contaminer les uns les autres, c’est simplement du fait que la pollution (important co-facteur d’aggravation) a diminué de 60 % que les gens ne tombent plus malades.

[Un mot sur le procédé de la maladie que provoque le coronavirus covid-19.
C’est un virus à ARN, c’est-à-dire qui transforme le sucre en énergie – comme la mitochondrie qui est une cellule commensale.
La majeure partie des maladies graves (cancer, obésité, diabète, etc.) sont des atteintes aux mitochondries qui ne transforment plus le sucre en énergie. Le virus procède à cette transformation, mais à sa manière. Les cytokines s’accaparent du résultat (l’énergie) de cette transformation par le coronavirus des sucres excédentaires et prolifèrent à tel point (orage cytokinique) que le procédé de nettoyage dont ils ont initialement la charge, va aussi nettoyer les cellules dont la mitochondrie est impotente... et détruisent ainsi la cellule malade. Seulement, cela se passe à tel point que l’organe ne peut plus (ou encore moins) fonctionner et l’organisme meurt.
Ainsi, les gens qui sont en bonne santé n’en sont pas affectés, sinon qu’à des conditions très particulières et rares.]

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[le 5 mai 2020]

Quand aucun doute ne vient déstabiliser l’édifice, aucune statistique, aucun chiffre ne peut aller à l’encontre de la peur de mourir nourrit par l’État. Les gens croient qu’ils sont en danger et cette croyance fait religion : elle demande des rituels et des sacrifices auxquels on se donne de bon cœur.

Quand on entend de la part d’un policier ou d’un vigile : « C’est pour votre sécurité », personne ne remet en question cette affirmation qui contient pourtant l’insécurité dans laquelle elle vous plonge... et tout le monde obéit aux distances de « sécurité ». Quand on vous oblige à porter un masque, personne ne s’aperçoit de la tristesse de cette *mascarade* quand tout le monde est devenu un guignol... mais « sérieux » !

Si les gens obéissent avec tant de foi aux injonctions d’un gouvernement qui leur interdit *tout*, sinon que de customiser leur propre prison, c’est qu’ils ont déjà égaré la vie mouvante, fluide, labile, qui contient le risque de vivre *encore*, encore un peu plus... vivant !

Si les gens obéissent avec tant de *foi* à ces ordres policiers – où, le jour du Premier mai, seule la police circule dans les rues – c’est qu’ils ont en tête une idée totalement erronée de la mort ; une idée culturelle de la mort absolument détachée de la vie. Mais je parle ici de LA mort, alors que *les morts* dont ils s’agit (à quelques exceptions près) sont des grabataires qu’on maintient coûte que coûte en vie, suivant un protocole d’acharnement thérapeutique. Cette idée de la mort est infantile, elle n’a pas encore été extraite des couches-culottes et elle fait de la mort un monstre. Ainsi, les gens préfèrent-ils être d’abord morts (immobilisés, contraints, emprisonnés, cloisonnés)  avant de réellement mourir. C’est leur choix. Et, bien que discutable, c’est le choix de ce qui règne sur la VIE, ici et maintenant.

Cette *contraction* de la vie qui n’a plus besoin que de la foi pour se justifier, n’augure de rien de bon. Quand la population poursuit les recommandations d’un État à tel point qu’elle ne se rend pas compte de son propre ridicule, cela n’augure rien de bon. Une mascarade où tous les guignols sont tristes.

L’unique point positif de ce « confinement (de la production) des objets » est l’amélioration de la santé écologique. Mais plus on serait à même de profiter du bon air, de l’eau fraiche, etc., et plus l’État resserre les contraintes, inventant des « raisons » plus absurdes les unes que les autres (déplacements rouge ou vert, masques – d’où le mot « mascarade » –, attestation auto-signée, pouvoirs démentiels de la police, etc.), mais que cette foi en la mort de la population rend tout à fait plausibles, sinon nécessaires... indispensables.

Ainsi, avec un retour progressif de la production d’objets (la réitération du prolétariat), rien de bon n’est à augurer. Car, si une perception du bonheur écologique est possible elle reste suspendu à ce contexte de confinement. De même qu’il est impossible aux gens de se déterminer à surseoir aux injonctions débilitantes d’un État, de même, ils seront incapables de pérenniser les bienfaits de cet air frais et parfumé. Il leur suffirait pourtant de tout simplement commencer par la *cessation de la production des objets* (dont ils font parti intégrante puisque l’État ne peut manipuler que des objets)... qui pourrissait il y a peu cette planète actuellement retrouvée.

D’un point de vue purement physique, ce confinement a isolé chacun d’autrui, sensiblement, sensuellement et sexuellement. Les « mesures de sécurités » instituées dans la rue, augmentent cette distanciation *sociale*... qui est surtout de perception *sexuelle*, on le sait bien. Interdire de toucher, d’embrasser, de faire l’accolade, etc. est un *véritable crime* d’État. Et ce *crime* va se perpétrer encore et encore durant des mois. On a vu l’augmentation de l’achat de sexe-toys pour les femmes (34 % en Italie) juste avant ce « confinement ». Cela signifie que la sexualité de la femme a besoin de celle de l’homme, ici objectivé (constaté comme objet) et objectisé (transformé en objet). Nous en sommes réduit à la masturbation, chacun de son côté. Que peut un « déconfinement » pour la satisfaction des femmes ? Ici, encre, nous avons des choses à dire pour les protéger de la violence masculine.

Ce confinement nous montre donc la violence de l’État, sur tous les aspects de la vie qu’il transforme en mort, *en peur de la vie*. Un peu plus loin que des statistiques qui ont établi la gabegie de cette affaire, nous devons anticiper la malveillance de l’État, ici mise à jour. Pour cela, il faut miner cette *foi* en lui.

L’injection de tant et tant d’agent pour un secours à l’Économie, ressemble à s’y méprendre à un *orage cytokinique*. Sachons donc, que l’Économie est moribonde et va corrompre tous ses organes vitaux. Il va se présenter un VIDE, un terrible vide qui va porter l’angoisse à des millions de gens, pour des raisons souvent contradictoires. Il faut prévoir de combler ce vide de choses vivantes et laisser les mortes se composter.

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[le 2 juin 2020]

Aidé des médias, l’État a *réussi* a instiller une immense panique, même chez les gens « sains ». Cette panique, c’est la *peur du contact d’autrui* (pour certains : même des yeux !). De fait, elle vient se surajouter à la paranoïa ambiante : les malades sont davantage malades et les gens sains en savent pas où donner de la tête.

Pour sursoir à cette panique, il faut non seulement avoir du courage, mais ce courage devait être accompagné de la *certitude* qu’on nous baisait la gueule, que l’État, le monde de la marchandise, l’Économie, la *morale* du capitalisme trouvent leur secours dans ce covid-19. Cela se constate simplement dans l’expression « distanciation *sociale* » quand il faudrait simplement dire « distanciation SANITAIRE ». L’humain est comme tous les animaux, un animal de contact : ici... « on » le lui interdit pour des raison policières.

Aujourd’hui, en France, les services sociaux s’étonnent ne la NON résurgence de la maladie... quoi de plus étonnant ? quand on sait que c’est un petit virus qui ne s’attaque qu’aux personnes « sous acharnement thérapeutique », et aux personnes ayant des problèmes avec des *excès* de sucre ? Une fois ceux-ci touchés... qui reste-t-il ?

Pour une part, ce courage pouvait être alimenté par l’étude des faits (statistiques, qui, comment, quoi, mode opératoire de l’État, implication démentielle de la police, forme et fonctionnement de la maladie, etc.) ce à quoi s’ajoute cette évidence de cette sorte de *faux suicide* de lÉconomie, puisque les plus riches de la planète continuaient allègrement à s’en mettre plein les poches.

Pour une autre part, ce courage devait s’assoir sur cette certitude que, quoi qu’il fasse, l’État EST la nocivité du monde, parallèlement au mode de vie impliqué par le capitalisme – qui cache derrière son petit doigt, le patriarcat *en mouvement*. Bien sûr, je ne suis pas dupe : ne serait-ce qu’en constatant la manière dont les gens ont obéi aux injonctions délirantes de l’État, il m’apparait que les gens ne sont *pas assez matures* pour pouvoir se prendre en main, pour prendre en main leur destiné.

J’ai parlé dans un post précédant, de *foi* : la foi (quelqu’en soit la sorte et la forme) est un mode d’assurance d’une angoisse, aminé par la pensée qui ne sait pas s’assoir et se calmer devant des faits et préfère résoudre le problèmes du moment dans l’utilisation d’images, par des rêves, *l’évasion*.

De fait, les médecins et autres personnes qui se sont érigées contre la *masquarade* de la « gestion » de cette maladie (à laquelle il faut inclure la gabegie antérieure à son apparition) devaient avoir bien du courage (assis sur la certitude dont je parlais plus haut). Parler dans ce contexte de l’accumulateur d’orgone (l’orgone c’est l’énergie de la Vie) semble d’un courage encore plus puissant. Si les gens s’intéressent plus aux têteurs d’éther, c’est bien parce qu’ils veulent encore et toujours croire que la solution vient de l’extérieur, au lieu de l’atteindre par *l’intérieur* par l’utilisation des accumulateurs d’orgone.

L’État a instillé une PEUR dans les âmes, et cette peur est un rétrécissement de cette âme dans la cuirasse protectrice de la peur, contre une mort subjective. L’objet de l’État et des médias a été de donner une consistance de béton à cette peur, par l’intermédiaire du covid-19. Désormais, l’État est le sauveur, même s’il s’y prend très mal. Les médias ont bien fait leur boulot de complices. Bien que l’un comme les autres soient des idiots finis, c’est eux qui dominent la Vie et la réglementent.

Mais, cette peur a deux côtés où tous sont peureux : les forces de la marchandise, du spectacle et de l’État et les autres à qui on demande d’obéir et de consentir à leur propre soumission. Les gouvernements ne craignent pas de paupériser et d’affamer les gens (50 millions, dont plusieurs d’enfants par ailleurs maltraités), ils ne craignent en rien (aidés de leurs polices) de rendre encore plus malheureux des sapiens en les SÉPARANT les uns des autres. Sur les 4 milliards d’isolés, il y avait au moins 3 milliards nourris par une *économie de rue* et seulement elle.

Le goût de la liberté reste critique face à une laisse dont la longueur est au loisir de qui la tient. Chacun y va de sa grosse *musique* commercialisée et industrielle pour cacher l'angoisse que cause cette laisse.

Finalement, la solution du problème est complexe, car nous avons ici, l’immaturité des gens *qui a augmenté*, là des forces policières de plus en plus puissantes. Mais ce que protègent ces forces de polices (la gestion de l’État) est en état de pourrissement : la marchandise a tout pollué, tout détruit, tout pourri, le spectacle a séparé les êtres, la déforestation de NOTRE monde augmente de superficie, on continue d’envoyer au ciel DEUX sapiens pour affirmer qu’on a encore une maitrise *technique* (quand c’est précisément cette technique – prépondérance de cuirasse caractérielle mécaniste – qui est la mort du monde) sur la nature, etc., détérioration de la civilité, de la cordialité, de l’entraide, du bon-soin, perte de l’empathie, du sens commun (collectif !) de la joie et de la danse qu’on ne trouve plus que dans les églises et les rues haïtiennes... les plus pauvres de la planète !

Quand on voit qu’on hésite entre décrire comme révolutionnaire ou fou le fait de se serrer la main et de se faire la bise, on devine l’avancée de l’oppression ; et chez la femme d’autant plus. Du même coup, on constate l’avancée des incivilités... entre les gens. Redouter à tel point la mort, c’est ne plus savoir ce qu’est la vie ou ce que c’est que d’être vivant, de vivre ; ou alors à la manière d’un enfant déjà terrorisé qui, par ailleurs, reproduit – en adulte – le monde à l’identique de son oppression selon le bon vouloir de qui le décide.

Il ne reste plus aux gens que le « core » dans leur cuirasse auquel ils peuvent de temps à autre donner la possibilité de se dilater à travers l’acquisition d’OBJETS et non plus par la communauté de sensations avec leurs congénères dans des activités communes. Aujourd’hui, même quand ils sont ensemble, ils sont séparés par ces objets (chien, smartphone, chat, bagnole, etc.) et maintenant par *l’image* d’un virus.

Quand le gouverneur de NYC dit qu’il est *avec* les manifestations, c’est que le SENS des manifestations lui échappe, totalement; ou bien que le SENS d’une manifestation ne correspond plus à rien de ce à quoi on s’attend : reformuler le monde en détruisant ce qui empêche cette reformulation.

J’ai entr’aperçu quelque chose dans le Constitution kurde, avec ses *assemblés non-mixte de femmes*, avec son autorité administrative systématiquement bicéphale homme/femme (les femmes uniquement élues par les femmes) et ses délégués révocables à tout moment. J’ai réfléchi à pouvoir l’introduire en Europe : les femmes (bien qu’adulées aujourd’hui pour avoir été les « premières » de cordée) ne sont pas assez MATURES pour assumer une assemblée non-mixte de femmes ; que dire des hommes ? Même s’il est décidé une reproduction *active* de la cessation du travail par les gens eux-mêmes (qui trouveront alors les moyens de ne pas en pâtir !) nous n’avancerons pas, à cause de la persistance sans solution à deux problèmes, que seules les femmes peuvent résoudre pour sortir du patriarcat :
- la reproduction du patriarcat chez l’enfant (ou la protection de l’enfance contre le patriarcat) ;
- et les problèmes liés à l’amour vrai, celui des corps, aujourd’hui réglés par le patriarcat.

En dehors de cela, le monde, socialement, ne présente plus grand chose qui vaille, car cette socialité n’est que de marchandise, d’État et de spectacle : le capitalisme qui, même moribond, cache derrière son petit doigt, le patriarcat *en mouvement*.