La capacité à soutenir une tension *avant* la survenue de l'angoisse est corrélative à celle que l'on a de pouvoir jouir de la vie ; dans une autre société, plus orientée vers la santé du plaisir, j'aurais usé d'une formule inverse.
lundi 27 juillet 2020
Cela dit, l'haptophobie, il faudra quand même faire avec !!! :-))
La *gestion* de la covid-19 a induit une nouvelle maladie : l’haptophobie, c’est-à-dire la peur du toucher. Cette maladie est une *psychose*, c’est-à-dire que rien ne peut sursoir aux réactions qu’elle provoque : la peur est plus forte que la pensée (à la différence de la névrose, où la pensée peut dépasser la peur et modifier, par la bande, un comportement que l’on juge inopportun). Pour se sortir d’une psychose, il faut beaucoup de travail sur soi. Car, généralement, une psychose est consécutive à un vécu ayant provoqué une peur réelle, un trauma. Or, ici, il N’y a PAS eu de trauma : cette peur est purement imaginaire. Si on en connait les origines freudiennes (peur de se toucher les organes aphrodisiaques confondus avec les selles), il n’y a pourtant jamais eu de contact immédiat ou direct pour l’induire : l’haptophobie est une maladie purement imaginaire, c’est-à-dire : qui ne repose QUE sur une IMAGE du monde, pas sur un fait, une réalité. Dans un monde où domine les images, l’humain est *dominé* par l’image.
Alors, que dire du monde à venir ? Sécheresse, pluies diluviennes, tempêtes, manque de nourriture, etc... Oui, mais l’humain *cuirassé* restera le même, « siting on the spot » (Wilhem Reich : The Murder of Christ). Les gouvernements gouverneront car la cuirasse caractérielle des gens ne leur permet pas de comprendre ce qu’ils vivent et d’adopter des dispositions propres à une liberté dont ils ne connaissent rien, sinon que la licence (A. Neill). C’est cette même *petite* liberté qui leur interdit de comprendre autrement la gestion étatique de la covid-19. Et la Vie allant se diluer dans l’anti-vie, les gens auront de moins en moins la capacité – les sens suffisamment aigus et aiguisés, pour comprendre ce qu’ils vivent, hors de l’image de la peur qui règne en maître en eux.
Les actions des gouvernements a toujours été de raidir d’autant plus la cuirasse caractérielle, car, intuitivement, ils savent que c’est ainsi que les gens accepteront de travailler à la richesse des riches. De sorte qu’il n’est pas possible d’envisager une répartition équitable des richesses produites – et d’en moduler le nombre – car les gens ne savent PAS ce qu’est l’équité, et que cette démarche les rendrait fous. Et plus cette restriction de la liberté du vivant est forte, plus ce vivant faiblit ; et plus le vivant devient faible, et moins la perception des sens sera aiguë pour ressentir cette perte de la vie.
Le gouvernement gouverne, et certainement pas pour le bien du peuple, mais pour le bien des riches ; mais ces riches sont riches, car le peuple est débile et travaille à la richesse des riches, la langue pendante et les yeux glauques. Et ce qui rend cela possible, c’est le raidissement de plus en plus puissant de la cuirasse caractérielle. Au lieu de construire des accumulateurs d’orgone, les gens préfèrent se fabriquer des cloudbusters : dans cet ordre, ils comprendraient comment se servir d’un cloudbuster, mais leur cuirasse ne leur permet pas d’avoir cette prudence face à la Vie, de percevoir avec leur sens, la vie. Ici et maintenant, c'est le monde, notre planète qui est en train de perdre la vie, telle que nous l'avons connu avant mai 1968.
De la même manière, c’est l’état de la cuirasse caractérielle qui permet aux gens l’entendement de *leur* monde... qui n’a rien à voir avec LE monde qu’ils ne voient pas périr autour d’eux. Que le monde soit aussi pollué qu’il l’est aujourd’hui, aussi mal en point, cela ne rentre pas dans le cadre de leur entendement, car leur cuirasse caractérielle (la liberté qu’ils ont de jouir de ce monde) ne le leur permet pas. C’est ce *bornage* de l’entendement qui ne leur permet pas de s’apercevoir de la supercherie de la covid-19 et de la *restriction de leur liberté*. On acceptera une laisse d’autant plus courte que le goût de la liberté sera émoussé.
Ce que peut se permettre le gouvernement de restriction de la liberté, est ce que le peuple N’admet PAS de liberté. C’est l’état de la cuirasse caractérielle des gens qui permet au gouvernement de gouverner, le plus idiotement possible, c’est-à-dire, selon les vues de la marchandise, du capitalisme qui cache derrière son petit doigt, le patriarcat en mouvement. Tout ce que qu’un gouvernement peut se permettre de faire – même avec une police surpuissante –, c’est ce que permet de faire le peuple, c’est-à-dire, l’état du libre mouvement de son énergie vitale interne : ce qu’il se permet de ressentir comme plaisir de vivre le monde, duquel il est issu.
Il fut un temps où, autour d’un feu de camp ou de plage, on faisait *soi-même* la musique : aujourd’hui, partout et sans aucun feu, on entend une musique qui reproduit (mêmes sons, même débit de paroles, même monotonie, même bruits) exactement la mécanique du monde... dont la jeunesse s’abreuve à en regorger. Pour cela, il faut une technologie : on peut affirmer sans crainte de mentir, que cette technologie a envahit TOUS les aspects de la vie... et en conséquence, de l'entendement du monde. Comment s’en sortir, sinon que par une négation qui vous fera à VOUS, ici ou là, de toute façon violence ?
[[ Cela dit, il faudra quand même faire avec !!! :-)) ]]
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The *management* of covid-19 induced a new disease: haptophobia, i.e. fear of touch. This disease is a *psychosis*, i.e. nothing can override the reactions it provokes: fear is stronger than thought (unlike neurosis, where thought can overcome fear and modify, by the band, a behaviour that is considered inappropriate). Getting out of a psychosis requires a lot of work on oneself. For, generally, a psychosis is the result of a life experience that has caused real fear, a trauma. Here, however, there has been NO trauma: this fear is purely imaginary. If we know its Freudian origins (fear of touching one's aphrodisiac organs confused with stools), there has never been any immediate or direct contact to induce it: haptophobia is a purely imaginary disease, that is to say: it is based ON AN IMAGE of the world, not on a fact, a reality. In a world dominated by images, the human being is *dominated* by the image.
So, what about the world to come? Drought, heavy rains, storms, lack of food, etc... Yes, but the human *cuirassed* will remain the same, "siting on the spot" (Wilhem Reich: The Murder of Christ). Governments will govern because people's character armour does not allow them to understand what they are experiencing and to adopt arrangements proper to a freedom they know nothing about except licence (A. Neill). It is this same *small* freedom that prevents them from understanding state management of covid-19 in any other way. And as Life becomes diluted in anti-life, people will have less and less capacity - the senses sufficiently sharp and sharpened, to understand what they are experiencing, out of the image of fear that reigns supreme within them.
The actions of governments have always been to stiffen the character armour all the more, because intuitively they know that this is how people will accept to work for the wealth of the rich. So it is not possible to envisage an equitable distribution of the wealth produced - and to modulate the quantity of it - because people do NOT know what equity is, and this would drive them crazy. And the stronger this restriction of the freedom of the living is, the weaker the living becomes; and the weaker the living becomes, the less acute the perception of the senses will be to feel this loss of life.
The government governs, and certainly not for the welfare of the people, but for the benefit of the rich; but the rich are rich, because the people are foolish and work for the wealth of the rich, with their tongues hanging out and their eyes glaucous. And what makes this possible is the increasingly powerful hardening of the character armour. Instead of building orgone accumulators, people prefer to make themselves cloudbusters: in that order, they would understand how to use a cloudbuster, but their armour doesn't allow them to have this prudence in front of Life, to perceive with their senses, life. Here and now, it is the world, our planet, that is losing its life, as we knew it before May 1968.
In the same way, it is the state of the character cuirasse that allows people to understand *their* world... that has nothing to do with THE world they don't see perishing around them. That the world is as polluted as it is today, as badly damaged, is not within their understanding, because their character armour (the freedom they have to enjoy this world) does not allow them to do so. It is this « enclosure » of understanding that does not allow them to see the trickery of covid-19 and the *restriction of their freedom*. We will accept a leash all the shorter as the taste of freedom will be blunted.
What the government can afford to restrict freedom, is what the people do NOT admit of freedom. It is the state of the people's character cuirasse that allows the government to govern, as foolishly as possible, that is to say, according to the views of the merchandise, of capitalism that hides behind its little finger, patriarchy *in motion*. All that a government can afford to do - even with an overpowering police force - is what the people allow themselves to do, that is, the state of free movement of their internal vital energy: what they allow themselves to feel as a pleasure in living the world, from which they come.
There was a time when, around a campfire or a beach fire, you made *yourself* music: today, everywhere and without any fire, you can hear music that exactly reproduces (same sounds, same flow of words, same monotony, same noises) the machinery of the world... which our youth is so full of it that they can't wait to drink it. For this, a technology is needed: we can affirm without fear of lying, that this technology has invaded EVERY aspect of life... and consequently, of the understanding of the world. How do you get out of it, if not by a negation that will make you to YOU, here or there, violent anyway?
[[ Cela dit, il faudra quand même faire avec !!! :-)) ]]
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