Quand frissonne mon scrotum
toujours se pose l’interrogation
de savoir si c’est moi qui fantasme
ou si la femme présente
Souvent (avouons-le) la femme
glisse sur cet effet des sexuelles
accointées de la vie qui court
À moins d’y propenser
une sensibilité qui sera sans fin
à se percevoir comme son avantage
Et cela, j’en suis loin encore
(le pourais-je un jour ?)
d’en saisir la subtile labyrinticité.
La femme n’envisage pas le monde
tel que mes désirs de plaisir
Instantanés et
pourtant
tend à y participer.
Ressentir un moment érotique
n’est pas anodin avec une personne
Position, oui, mais hasard du moment
Encore que quand vos couilles frissonnent
on se pose
avec toute une modération répondant
à votre sens de l’honnêteté, du respect et du doute
la question !
*****
Je suis privé de tout
et surtout d'amour
et cette vie qui s'étire sans fin
c'est chiant
mon cœur sanglote
des larmes sèches
que seul humecte le
chant ensoleillé des oiseaux
Ce monde est violent de vide
*****
tu lèves la tête et
tu regardes les nuages
et au-delà du bleu du ciel
tu regardes le cosmos
tu te dis
putain quelle merde !
l'humain malade
tu te dis
putain quelle merde !
l'humain malade
alors que tu sais que
tout n'est que de passage
tout n'est que de passage
*****
J’entends d’ici le glas gros du jour
Qui martèle l’air en lourdes cloches
Devant le sang que la nuit savoure
Bruits scandés du temps qui s’effiloche
Deux trois traces au plus d’un long séjour
Fatigué d’autant d’idées gavroches
Volant en rire grave ou pleurs d’humour
Fils ténus d’usure sans plus d’accroches
En héritage voudrais-je un bon don
Comme en partage tracer mon sillon
Qu’un seul mot, image des complices
Devrais-je dire comme anti-factice ?
Le vrai lieu nous, notre seule praxis
Que ce seul joint qu’est (diable !) le contact.
*** **
Dans ma coupe je dois trouver mon soleil
Mon ivresse à contempler le fond de mon verre
et retrouver les miroirs vagues du liquide soulant
vider de nouveau pour remplir sans fin le creux
une fois encore jusqu’au débord de la conscience.
Je n’ai que toi, supposé lecteur, ainsi qu’un comparse
dont l’attention ballotte sur l’océan de ton absence
comme cette solitude imprègne mon âme ahurie
qui te parle en ami, désireux d’une plus carnée complice.
Les bouteilles m’accompagnent successives aux lèvres
à soutirer d’amour liquoreux qu’entasse le vert verre
aux verres comme ces cailloux qu’on pose comme tombe.
Car finira ce jour si peu ensoleillé qui déjà a duré
trop longtemps. La pire souffrance de l’âme sans consort
est ce pire de s’en sentir à jamais sans plus d’espoir séparé.
*****
quand ce que tu crées
correspond à ce que
tu veux
modifier de
l'existant en bon.
*****
Ce soir encore, pour seule compagnie
une bouteille
Je hais ce monde et ne puis pas l’exprimer
Il y a un cul de bouteille à haïr le monde
la haine du monde est incompréhensible
comme un contenant vidé bat le son
Un goulot se pose à mes lèvres pour dissoudre
la haine du monde et la noyer solitude
seul bécot pour baiser d’ivresse
Le gracile du corps me manque et froid
Pesant dans ma main diminuant
Pour une cyprine claire me tient compagne
Glouglou dans mes oreilles sans souffle
Susurré qui tombe dans le volume du verre
bruissant sans bouche sinon que la mienne
J’entends la vie s’éloigner et de mon sort débattre
sans moi ni complicité. Quel singe puit
haïr son monde sans d’espoir se trahir ?
L’ivresse absorbe mon vague dans son nuage
contente-toi, toi, de l’acquis du temps
voici là un contre-cœur de la grâce du vin
*****
Ce soir encore, pour seule compagnie
une bouteille
Je hais ce monde et ne puis pas l’exprimer
Il y a un cul de bouteille à haïr le monde
la haine du monde est incompréhensible
comme un contenant vidé bat le son
Un goulot se pose à mes lèvres pour dissoudre
la haine du monde et la noyer solitude
seul bécot pour baiser d’ivresse
Le gracile du corps me manque et froid
Pesant dans ma main diminuant
Pour une cyprine claire me tient compagne
Glouglou dans mes oreilles sans souffle
Susurré qui tombe dans le volume du verre
bruissant sans bouche sinon que la mienne
J’entends la vie s’éloigner et de mon sort débattre
sans moi ni complicité. Quel singe puit
haïr son monde sans d’espoir se trahir ?
L’ivresse absorbe mon vague dans son nuage
contente-toi, toi, de l’acquis du temps
voici là un contre-cœur de la grâce du vin
*****
je vois cette mandarine
la peau lisse et gonflée
j’hésite à la peler tant
elle ressemble à tes fesses
Je la regarde, interrogé
et me dit qu’il y a un profit
à la dénuder, à la peler
pour en découvrir la chair
Le jus de la chair, et ses chaleurs
sa douceur, ses caresses douces
un lisse qui glisse et se file
sous la trame de mes doigts
Ta chaleur irradie mon désir
et ton sourire l’abreuve
sois compatissante à toi-même
et répond à toi notre rencontre !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire