La faille du pervers se situe dans cet espace où il SAIT qu’il n’est pas légitime ; en soi, le pervers se sait sans légitimité, et c’est LÀ que notre coin doit s’enfoncer. Nous devons « absurdiser » sa (sa présente manifestation) perversité de sorte que ceux qui ne le sont pas encore TROP, puissent reconnaitre qu’ils ne le sont pas selon l’absolu qu’il leur est présenté [le total reniement de tout sentiment de grégarité] et REFUSENT de le devenir davantage.
Notre devoir est de montrer, démontrer, souligner le caractère PERVERS de ses démarches, car chacun contient en soi la connaissance de cette nocivité qui n’a aucun lieu d’être : elle est ILLÉGITIME. Le pervers se sait illégitime, en ce fait qu’il nuit à autrui, et la perte de ce sens du BIEN COMMUN correspond à la perception qu’il a renié de son âme.
Notre objectif est d’« absurdiser » l’absurde de la perversité (qu’elle soit paranoïaque, narcissique ou psychotique) de sorte à remettre dans son abîme la honte qu’il a écarté de SE sentir pervers et de s’adonner à CE qu’il sait illégitime.
Le pervers, le parano ou le psychotique s’est défait de la HONTE de l’adoption (oui, adoption) de son caractère quant aux avanie de l’existence : nous devons rétablir cette honte chez les personnes qui sont sur le point de choisir une de ces options d’adaptation néfaste à l’existence humaine, en rétablissant, non pas l’honnêteté, etc, mais l’illégitime de cette démarche comme FACILITÉ asociale de se satisfaire de l’insatisfaction par abandon des possibles POSITIFS.
Quand le pervers s’abandonne à l’abandon de toute positivité face aux avanies de la vie, il SAIT que cet abandon est honteux, et redoute alors qu’on souligne son illégitime : il a abandonner le meilleur pour adopter le pire, en retour de sa propre impuissance, SUR AUTRUI.
Notre action de dénoncer l’absurdité SOCIALE de ces gens qui ne reconnaissent entre eux et ne cooptent que l’individualisme exclusif de tout qui n’est pas le pouvoir autre que sur autrui, ne consiste pas à « lutter contre » ces idiots, mais à montrer, décrire, souligner l’action délétère de ces idiots, toujours selon ce fait de leur illégitimité SOCIALE.
Nous, NOUS !, sommes des êtres sociaux qui aimons notre prochain, lui souhaitons le bien-vivre et la satisfaction de l’accomplissement de soi.
NOUS ! qui discriminons la perversité, qui nous carrapassons contre la peur imbécile (résignée) d’autrui, et sommes loin d’admettre qu’autrui puisse être une forme de mort à notre égard, n’avons seulement pour pouvoir que de *décrire* l’ensemble de ces bêtises. L’ennemi n’est pas bête parce qu’il est notre ennemi, non, il est bête parce qu’il est stupide de son propre état d’être... et ce sera sa perte, au moins un moment.
Les gens acceptent d’être menés par d’autres qui ont peur de la vie, parce qu’ils ont eux-mêmes peur de la vie : il faut désapprendre à avoir peur de la vie.
La capacité à soutenir une tension *avant* la survenue de l'angoisse est corrélative à celle que l'on a de pouvoir jouir de la vie ; dans une autre société, plus orientée vers la santé du plaisir, j'aurais usé d'une formule inverse.
lundi 21 février 2022
Dévoiler l'illégitime du tordu
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