Placé devant la nécessité de faire du feu sans allumette, il y a toujours une très forte humilité devant la vie. Obtenir le brandon qui va vous apporter la joie ! Il en est de même de l’amour.
Quand on a fait cette expérience, on s’aperçoit que l’Internet et tout le saint-frusquin c’est bien de la daube.
D’autre part, faire du feu sans allumette, met en lumière le génie humain qui, on ne peut que le comprendre, est collectif, c’est-à-dire de bavardage d’égal à égal. Un Macbookpro âgé de 7 ans et vous vous rendez compte qu’on se fout vraiment de votre gueule. Déjà qu’à la réception de l’engin, on trouve qu’ils vont assez lentement, imaginez 7 ans après : même pas la moitié de se rendre compte qu’on va bientôt entrer en puberté.
Disons que j’écris un peu, et parfois avec un stylo à encre : ça glisse sur le papier, vous n’avez pas même besoin de vous préoccuper de la syntaxe... que dire de la grammaire ! Hébé, avec ces « traitements (imaginez le sens du mot « traitement » au Moyen Âge) de texte ».. avec un ou sans un « s » ? J’adore écrire, en fait, mais si je veux être lu (et combien le suis-je peu, à vrai dire) il me faut passer par le tapuscrit : je tappe des lettres car je ne suis pas assez riche pour me payer une secrétaire qui tapera pour moi. Il appelle ça de la « Modernité » ! Bon... je peux quand même pouvoir exprimer un certain humour par rapport à cette société.
Le plus éreintant dans le tapuscrit c’est de devoir se relire, car quand on manuscrit, on fait attention à la fois à la grammaire, à l’orthographe et à la syntaxe, à la fois pour rechercher le plaisir du lecteur et aussi manifester le plaisir qu’on a d’écrire quelque chose de satisfaisant. Ce n’est pas une obligation. J’ai connu une fille dont le vagin était si attirant qu’elle se posait elle-même à elle-même la question de savoir pourquoi elle me plaisait tant, alors que, bien sûr, c’est parce que je l’aimais.... et peut-être, que je ne savais pas le dire. L’intensité que ressentent alors les filles est si forte qu’elles paniquent à suffoquer du fait si fort qu’elles peuvent autant plaire.
Le ralentissement ressemble à celui qu’on éprouve lorsqu’on doit retaper les mots soulignés en rouge et qui doivent recevoir une solution pour pouvoir se mélanger aux autres. Mais c’est d’un chiant !!! Si on passe par le « correcteur d’orthographie automatique », poufffff, il faut choisir entre des mots qui sont plus cons les uns que les autres avant que vous trouviez celui que vous cherchiez !!! Et il s’appellent cela du progrès ! Quand je pense à cette connerie et celle qui fait penser à celui qui travaille pour l’énergie nucléaire qu’il peut une fois être un moment utile à l’humanité, je me pose la question de cette imprécision en tout (à tel point qu’on pourrait se poser la question « Pour tout ? ») qui vous fait prendre le vrai pour son contraire. Tu vois, si j’aime Guy Debord, c’est parce qu’il sait écrire, et il a toujours écrit sur papier des choses qui soufflent sur des braises que j’ai un jour brandonnées et ai gardées bien au chaud au fond de mon cœur car j’ai aimé à savoir qu’elles sont encore des braises de la vie qui gigote en moi.
La différence entre une écriture manuscrite et tapuscrit est le rythme, le tempo et le beat intérieur. Au stylo, l’écriture glisse, capote ou pas capote ; au clavier, ce n’est pas si évidant, alors que vous êtes rétifs à son apprentissage. Vous savez bien que c’est quelque chose qui vous ralentit, mais pourtant, vous préférez ne pas être « électronique », de sorte que l’aisance que vous acquerriez à son usage rendu facile surpasse la retenue à laquelle vous vous étiez habituée de devoir au moins suivre un trait. Et puis, surtout, cette incertitude de savoir que votre ouvrage peut disparaître à la micro-seconde quand, parti dans une de ces transes dont vous voulez faire bénéficier vos contemporains, vous n’avez pas « Sauvegarder » (avec un « er », pas un « é »). Quand on pense à la mesure de la prétention de ces individus qui conçoivent (je ne parle pas de « matériellement » !) psychiquement des plans pour qu’émerge dans la continuité du temps et de l’espace (la vie, ainsi résumée) une centrale nucléaire, je comprends que Internet soit aussi présomptueux de lui-même. Je peux en donner la mesure qu’à celle de la « force », la capitalisation de ces « étheriens » que sont les GAFA.
Ce n’est pas par pudeur que le plaisir passe aussi par l’urètre, c’est normal, ça décharge. Et on voudrait nous faire croire qu’il n’en est pas ainsi, qu’on en peut pas trouver de plaisir dans la décharge. Alors je passe sous le mode « tableau » :
le clitoris est un organe féminin correspondant au gland de la verge | Mes petites, si nous avions le gland aussi sensible que votre clitoris, vous trouveriez cela encore plus court ! | Le clitoris ne se résume pas à
son gland, mais à ses deux corps qui entoure
l’entrée du vagin, dans la vulve. |
ha ! le gland existe ? | Hé oui, il y a au bout de la verge un gland dont la peau est de l’épaisseur de l’huile sur un lac | et aussi sensible à l’œil que le mouvement de sa surface. |
La femme ne comprend rien à la beauté | C’est normal, car la beauté est féminine, et que l’homme est masculin. | Le masculin est le masculé aussi, pas
l’émasculé. |
Le besoin d’amour est différent chez la femme que l’homme | Évidemment, il y a le masculin et le féminin... | a-t-on tenté de faire autrement pour ne pas le comprendre ? |
Les filles ne comprennent pas le « masculé » | les filles n’ont absolument pas la moindre idée de pourquoi elles nous plaisent | elles ne suivent que ce qu’elles sont |
Le « masculé » est chez elle un objet d’amusement transique | leur transe est telle qu’on pense que c’est pour notre adoration ! | Idiot que tu es ! |
Les filles savent plus ou moins bien le paroxysme (quelle qu’en soit l’intensité) de l’éjaculation | L’homme n’a qu’un coup, disons, tout les trois heures, avec du repos entre temps | bon... si je peux me permettre, vous êtes responsable de l’intensité : plus elle vous met en transe et plus elle est forte. |
La transe des filles n’est pas la même que la transe des garçons | Après une courte réflexion, la thèse est juste, l’antithèse (qui consiste à souligner, encore une fois, que l’homme n’a qu’un coup toutes les trois heures, avec du repos entretemps) | dans une marmite (le chaudron de la sorcière aux cuisses chaudes et accueillantes sans souci de certificat de mariage, car il n’aura que l’éphémère du moment) qui mélange les deux doit donner, non pas au repos le vinaigre et l’huile, mais le bouillon composé des deux chairs. |
Arrive-t-il parfois que le mélange des deux chairs mène à l’extase ? | Assurément oui, j’en détiens des preuves, des alibis et des ressensoires. | Si vous ne savez pas ce qu’est un « ressensoire » je ne pourrai pas vous aider, désolé. |
J’adore avoir le sexe de la femme dans mes mains | sa mouillance, son glissant, son petit redent si émotif et bondissant, sa vulve, punaise, de chair de femme, mon moi complètement pas moi, mais complexmentaire. | Le compromis (en patriarcat: « le
con promis ») est à double sens : il est
« pro-mis » ou
« promis », mais... quelles sont les
circonstances qui dévoileront l’ambiguité ? Il y a deux branches sans sens qui dessous. L’ambiguité consistant dans le sens de « promesse » et « pro-mission ». |
Moi, femme, je n’ai que faire de tes élucubrations, encore qu’érotiques | Seul le son de la voix qui apaise trouve à vos oreilles le chemin de votre con | Faut-il toujours que nous nous trouvassions à la recherche d’une érection pour, en volume, nous donner de nôtre substance la vôtre ? |
En gros... ce n’est pas esquive (encore que beaucoup d’eux ne sont que des désirs de domination auxquels sans aucun doute, on pourra s’adonner) d’approcher la jouissance de la chair | à laquelle je devrai me laisser fondre comme le sucre dans l’eau | que je pourrai m’y amollir, comme l’eau le sucre |
L’or de tes yeux, pont de mon âme, qui scintille, sans fond dans mon regard et fait briller comme au soleil de juin, la mare aux grenouilles sans fond | d’eau fraîche je t’accueille dans mon glissant de crapeauds | ou tu vas fondre sonne l’eau au soleil |
Beaucoup de contes zé trucmuches, disent que le feu est sorti du vagin, que c’est le feu dans le vagin de la femme qui a donné le feu qu’on connait. Je trouve cela très amusant. La fille qui pense que l’homme qu’elle a choisi peut immanquablement l’amener au paradis est bien naïve, malgré tous ses frottements. Mais elle va reprocher à l’homme qu’elle a choisi de ne pas l’amener au paradis. Alors l’homme fait tout ce qu’il peut (il aime sa compagne) pour l’amener au paradis (quoi qu’il ne soit pas certain de la manière dont elle lui fait procéder) tout en restant dans l’incertitude de ne pas savoir (puisqu’il n’est pas possible – et ne l’a pas entendu – à la femme de dire si oui ou non si elle est au paradis) (parce qu’il n’est pas facile de donner la hauteur relative à ce qu’on voudrait être) (alors que je serai beaucoup ailée et que l’amour sur lequel j’aurai pu appuyer mes certitudes est toujours resté flou. On s’en fout... si elle pense, elle ne peut pas jouir de la vie qui tremble en elle de désir de l’emporter au paradis) du trémoussement de sa queue dont il ressent fugacement la résonance dans son gland à travers la palpitation de son vagin ; le mec, pareil : ce sera un « pisse-froid ».
J’ai connu une femme qui provoquait mon éjaculation avant son orgasme... comme ça, elle n’en avait pas tout en te regardant avec beaucoup de gentillesse dans les yeux. J’ai connu une autre qui avait véritablement un orgasme précoce... on se retrouve alors se demander ce qu’on doit faire... continuer jusqu’à la fornication ou être honnête (c’est fini) ? Elle te regarde et tu te demandes si tu ne lui fait pas mal de se servir d’elle – vu qu’elle en a fini – alors qu’elle glisse encore beaucoup ? On fornique, bien évidemment, vu qu’au moins, on en a l’occasion et qu’un con c’est un con... ce sera toujours au moins accueillant, ce qui correspond à 99,99 % du plaisir masculin : l’accueil vaginal jusqu’à ce que mort s’en suive ! Bon l’éjaculation n’est pas le jubilatoire, mais on a bien précisément un allégement de la région des couilles et du pénis qui nous (comment dire ce mélange de perte et perte de soi ?) fait en toute certitude du bien (à moins, j’en ai oui dire « la haine vous transforme cette sensation en cette sorte de douleur que vous ne savez comment faire que de meurtrir autrui, et la la femme en particulier puisqu’elle est, selon vous, source de tous vos malheurs ». Cette légende date précisément du fondement du patriarcat. En fait, c’est une des légendes, sinon LA légende, qui le fonde : la femme, selon lui, est la source de tous les malheurs du monde... et du sien en particulier.
Je ne cesse de tenter de le souligner : l’être humain est un être de songe : il RÊVE tout le temps, en tous temps et en toutes occasions : c’est une sorte de moyen de communication lié à l’usage de l’image de laquelle il ne peut se dépêtrer. La femme ne correspondra jamais (dans le patriarcat) à l’homme car LEUR rêve est différent, quoi qu’absolument différent. Normalement le commun des deux sexes est fait pour jouir de l’autre, sans se poser de questions existentielles. Dans le patriarcat, la femme étant la source de tous les malheurs du monde, l’homme ne voudra pas se mélanger au malheur, évidemment (vous feriez différemment, vous ?) alors qu’il voudrait soulager le sien... la solitude sexuelle et sexuée (la femme c’est pareil !!!), son malheur qui deviendrait à son tour le malheur du monde, car il s’y est perdu. Pouvons-nous penser que si il la paye c’est bien pour se décharger de sa tension ? Ainsi, nous retombons sur nos pattes : le prix de la tension sexuelle est la décharge de la tension sexuelle.
Quand la femme veut la peau, l’homme veut la chair ; quand la femme veut les formes, l’homme veut atteindre le fond des fonds. Lorsque la femme veut le ferme, elle ne sait que faire, sinon qu’objet assujetti consentant, et le mec se la fait belle parce qu’elle réussit à le faire bander. Moi, ma compagne pense-t-elle à moi avec sa vulve, que je suis raidissant et palpitant dans son con qui frémit de moi.
Bon... je suis un mec. Et quoi ? Le feu se fait par le frottement ! A-t-on pensé que le feu ne se réalise que par lui ? Il y a « feu » ou pas. S’il y a « feu », il est et embrase et on ne veut pas qu’il « embrase ». Ne pas vouloir être embrasé » : n’est-ce pas ici la perdition de notre « liberté » ?
La femme sait que le plaisir sexuel de l’homme se trouve dans son éjaculation. Elle peut ou pas y prendre plaisir... de toutes façons, elle y participe. Souventes fois elle ne sait que faire de ce phallus près à éjaculer mais qui n’en est pas encore. Elle agit comme si elle était prête pour cela comme une salarié : échange de temps contre argent. Bon, elle sait qu’elle est pour une fois la source du plaisir, du plaisir de l’homme (qui n’a qu’un coup !).
Moi, je suppose qu’elle a autant de plaisir que moi lorsque nous nous baisons mutuellement. Car, tant physiologiquement que psychiquement, la femme a bien plus d’outils propres au plaisir que l’homme (ce qui me parait évident, mais j’en donnerai la démonstration dans quelques années). Mais, il y a une sorte de bouton « on/off », et tant que ce n’est pas sur « on » il n’y a rien à en attendre, car c’est son approbation pleine et entière qui ouvre les portes à l’abandon.
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