* Pour étrange que soit cette musique
Elle répond à même de ma souffrance
Et distrait mon cœur du point critique
Où la vie ne trouve plus de sens
Gris nuages qui planent sur mon âme
Qui la cachent derrière mon désarrois
Reste-t-il encore le cri des larmes
Vers le ciel pour élancer ma voix !
* Dois-je visite à ce temps sans répondre ?
Traversier du moment d’un instant
Puis-je jouir des bornes qui l’encombrent
De image de nous qui compte tant ?
Du dru troupeau si peu je m’encombre
Puis-je y puiser un peu de rempli
Extérieur à tout ce tas d’encombres
Une rencontre de nous qui m’accomplit !
* Comme un chien le temps aboie l'horloge
Et se jette sur la poubelle des heures
Du fétiche à quoi rien ne déroge
Ce fétiche gâteux de la valeur !
Tant de bruits de fureurs et de larmes
Se parsèment dans le creux du chemin
Que la vie sans cesse n'est plus qu'alarmes
Où l'amour ne trouve plus les siens
* Ma fusion chair des chairs tu refuses
Désir plein dépassant la rencontre
Véridique moment des corps qui fusent
Dans nos pores alors tout contre contre !
De l’écart des jambes qui s’abandonnent
Praxie acceptante de ton oui
Qui d’ivresse le germe qui t’étonne
Pour se jouir du fond qui te réjouit !
* Quand le vin calme le sang du monde
Je rencontre l’image de mon espoir
Qui reflète une vie qui plus abonde
Échappée cruciale d’un sombre soir !
Ah mon dieu ! Céleste Couple Divin
Veuille détendre l’obtus de mon vivant
Insuffler ta force à mon déclin
Solitaire réduit au vent des vents !
....
Pour étrange que soit cette musique
Elle répond à même de ma souffrance
Et distrait mon cœur du point critique
Où la vie ne trouve plus de sens !
La capacité à soutenir une tension *avant* la survenue de l'angoisse est corrélative à celle que l'on a de pouvoir jouir de la vie ; dans une autre société, plus orientée vers la santé du plaisir, j'aurais usé d'une formule inverse.
lundi 11 juillet 2022
Qui l'emporte sur la tristesse
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