Merci beaucoup pour cet article, Joel qui est très intéressant. Nous sommes d’accord : que ce soit un virus ou un exosome, pourquoi pas. Il y a plein d’intelligence dans le monde qui explique le monde de manière intelligente. Et c’est tant mieux !
Mais, selon moi, le problème est la manière dont les gens acceptent d’être enfermés ici dans un confinement, là dans des masques. Le problème est que les gens sont incapables de comprendre ce qui se passe, ne perçoivent que de loin ce que l’on fait d’eux, ce qu’on les oblige à faire et, surtout, ne perçoivent pas l’urgence climatique dont la seule solution est de *tout arrêter* de cette satanée production capitaliste (qui cache derrière son petit doigt, le patriarcat *en mouvement*).
Un organisme qui se dégrade ne peut pas percevoir la dégradation de la vitalité. Mon expérience est que, même si on explique à une personne l’inanité de la gestion de la Covid-19, cette personne n’en fera rien, car « son terrain » affectivo-mental (sexuel) ne lui permet *plus* de passer de l’idée à l’acte : elle ne peut pas dire « Oui », car le « Non ! » (le « Non! » de Wilhelm Reich) est trop ancré dans son organisme. Elle est emmaillotée dans la structure caractérielle de cette société qui dégrade tout, et est heureuse de pouvoir encore y gigoter un peu les membres et de s’exclamer, les yeux devant sa télévision.
Quand à l’expansion démentielle des radio-fréquences (un extraterrestre, de loin, penserait que nous sommes une petite super-nova, tant cette expansion est puissante, massive et rapide : à peine 100 ans !), que peut-on faire contre des quantités d’argent (genre Elon Musk, Google et autre Facebook) qui décident, *à elles seules* d’entourer NOTRE planète d’un nombre inimaginable de satellites radio ? Mille manifestations n’y pourront rien faire, car il s’agit d’un *état d’esprit*, celui du patriarcat *en mouvement* dont la manifestation présente est ce satané capitalisme.
J’ai eu, un moment, un espoir lorsque j’ai observé au cours d’une même époque (peu après le milieu du XIXe siècle) , la concomitance de trois événements : Freud découvre l’inconscient de la sexualité enfantine et les altérations qui devraient cesser contre elle ; Marx explique par le menu le *travail* et ce qu’il faudrait faire pour en réchapper ; et Oscar Hertwig qui découvre que l’embryon est le mélange des deux zygotes mâle et femelle (et non plus que la femme était la réceptrice d’un homoncule). Espoir assis sur ces trois découvertes (psychique, social et sexuel) en ce sens où il ne nous restait plus qu’à nous mettre à l’ouvrage. Mais c’est, vraiment, sans penser à la *structure caractérielle* de l’humain, à ce « Non ! » devant le plaisir libre (et non pas licencieux) de la vitalité : le déni de vitalité elle-même !
Aujourd’hui, les dispositions gouvernementales ne s’appuient que sur ce déni de la vitalité. Et chaque déni particulier détruit un peu plus cette vitalité par ignorance, par inaction et par omission. La moindre rébellion contre ce déni de la vitalité (qu’elle prenne la forme d’une destruction, elle aussi, pourquoi pas ? quand cette forme n’est que parcellaire) est réprimée par des moyens terriblement efficaces, car *imaginaires* : qui ne reposent que sur des images où le *mot* est handicapé, impotent, inefficace. Les moyens mis en œuvre contre la vitalité pour lui dénier la Vie, sont l’argent, la matraque, la pub. Et l’intelligence (la capacité d’opérer des corrélations) est employée aussi bien *pour* ce déni que *contre* ce déni.
Alors quoi faire ?
Lorsqu’en 1977, j’ai découvert dans la bibliothèque d’un particulier une traduction de « Die Funktion des Orgasmus – 1927 », je me suis dit : ce Wilhelm Reich a tout compris : la sexualité inconsidérément bridée déforme la réalité ; et quand on parle de « réalité », on parle psychique, social, sexuel. Tout est déformé, et malléable à merci ! À des gens sexuellement bridés, on peut faire prendre des vessies pour des lanternes, on peut les mener par le bout du nez, on peut les faire *travailler* à son vouloir. On peut injecter un homoncule dans l’utérus, on peut leur faire croire que la technologie est un monde meilleur, ils croient que les images sont le monde et que ce qu’ils vivent n’a d’existence que par les images (leur musique-même a l’inconsistance des images). C’est la structure caractérielle poussée à son extrémité, non plus comme phénomène naturel d’une adaptation à une réalité, mais la réalité-même.
Le monde des images est incapable percevoir l’environnement immédiat. Le monde des images renie l’environnement lorsque celui-ci le gêne dans sa compréhension du monde. Le monde des images est véritablement indifférent à l’environnement, sinon que comme décoration... et RIEN d’autre. La structure caractérielle supplante la sensation à la faveur de l’image, car l’image émerge, par apprentissage, immédiatement de la sensation, pour la faire immédiatement oublier, puisque cette sensation est *douloureuse par stagnation*, faute d’orgasme, de vie, de manifestation vitale. Au pire, dans une structure caractérielle fortement rigidifiée, la sensation est un parasite de l’image.
Encore que ce n’est pas *d’une seule* image dont il s’agit, mais d’une *succession d’images* dont chacune fait oublier la précédente, de sorte qu’il ne reste plus dans l’esprit que cette couleur marron – qui résulte du mélange de toutes les couleurs – qui colore la réalité de ses nuances. La police tire sur les gens, à balle réelle, s’ils ne sont pas d’accord. Un masque protège d’un « virus ». La solitude réelle des êtres humains (l'animal de la planète le plus doué pour la grégarité et le plus apte à la communication) a doublé d’importance et les dieux sont innocents. Qu’attendre de gens qui préfèrent porter un masque plutôt que revendiquer respirer de l’air non-pollué, exiger de pouvoir manger de la nourriture saine, avoir une éducation de leur enfant sans compétion mais collaborative, et cesser de visionner des images sexuellement douteuses ? S’ils refusaient cela, ils refuseront ceci !
Alors, quoi faire ? Ben... écrire.
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(en english after the *****)
Thank you very much for this article, Joel, which is very interesting. We agree: whether it's a virus or an exosome, why not. There's a lot of intelligence in the world that explains the world intelligently. And that's good!
But, for me, the problem is the way people accept being locked up here in confinement, there in masks. The problem is that people are incapable of understanding what is happening, only perceive from a distance what is being done to them, what they are being forced to do and, above all, do not perceive the climatic urgency whose only solution is to *stop* this damn capitalist production (which hides behind its little finger, patriarchy *in movement*).
An organism that degrades cannot perceive the degradation of vitality. My experience is that, even if one explains to a person the inanity of the management of the Covid-19, that person will not do anything about it, because "his affective-mental (sexual) "terrain" no longer allows him *more* to go from idea to action: he cannot say "Yes", because the "No!". (Wilhelm Reich's "No!") is too deeply rooted in her organism. He is swaddled up in the character structure of this society that degrades everything, and is happy to still be able to wiggle her limbs a little and exclaim, with his eyes in front of her television.
As for the insane expansion of radio frequencies (an alien, by far, would think we are a small super-nova, so powerful, massive and rapid is this expansion: barely 100 years!), what can we do against quantities of money (like Elon Musk, Google and Facebook) who decide, *alone*, to surround OUR planet with an unimaginable number of radio satellites? A thousand demonstrations will not be able to do anything about it, because it is a *state of mind*, that of the patriarchy *in movement* whose present manifestation is this damned capitalism.
I had a moment of hope when I observed, during the same period (shortly after the middle of the 19th century), the concomitance of three events: Freud discovers the unconscious of child sexuality and the alterations that should stop against it; Marx explains in detail the *work* and what should be done to escape from it; and Oscar Hertwig who discovers that the embryo is the mixture of both male and female zygotes (and no longer that the woman was the receptor of a homunculus). Hope sitting on these three discoveries (psychic, social and sexual) in the sense that all we had to do was get to work. But it is, really, without thinking about the *characteristic structure* of the human being, about this "No" to the free (and not licentious) pleasure of vitality: the denial of vitality itself!
Today, government provisions are based only on this denial of vitality. And each particular denial further destroys that vitality through ignorance, inaction and omission. The slightest rebellion against this denial of vitality (whether it takes the form of destruction, too, why not? when this form is only fragmentary) is repressed by terribly effective means, because *imaginary*: which are based only on images where the *word* is handicapped, impotent, ineffective. The means used against vitality to deny it Life, are money, truncheon, publicity. And intelligence (the ability to make correlations) is used both *for* this denial and *against* this denial.
So what do we do about it?
When in 1977, I discovered a translation of "Die Funktion des Orgasmus - 1927" in a private person's library, I said to myself: this Wilhelm Reich has understood everything: sexuality inconsiderately restrained distorts reality; and when one speaks of "reality", one speaks psychically, socially, sexually. Everything is distorted, and malleable at will! Sexually restrained people can be made to take bladders for lanterns, they can be led by the tip of their nose, they can be made to *work* as they please. You can inject a homunculus in the uterus, you can make them believe that technology is a better world, they believe that images are the world and that what they live has existence only through images (their music even has the inconsistency of images). This is the character structure pushed to its extreme, no longer as a natural phenomenon of adaptation to a reality, but the reality itself.
The world of images is incapable of perceiving the immediate environment. The world of images denies the environment when it hinders its understanding of the world. The world of images is truly indifferent to the environment, except as decoration... and NOTHING else. The character structure supplants the sensation in favour of the image, because the image emerges, by learning, immediately from the sensation to make it immediately forget, since this sensation is *painful by stagnation*, for lack of orgasm, life, vital manifestation. At worst, in a strongly rigidified character structure, the sensation is a parasite of the image.
Although it is not *only* an image, but a *succession of images*, each of which makes one forget the previous one, so that the only thing left in the mind is this brown colour - which results from the mixing of all the colours - which colours reality with its nuances. The police shoot people, with live ammunition, if it disagree. A mask protects from a "virus". The real loneliness of human beings (the most gregarious and communicative animal on the planet) has doubled in importance and the gods are innocent. What can we expect from people who would rather wear a mask than claim to breathe unpolluted air, demand to be able to eat healthy food, have a non-competitive but collaborative upbringing of their child, and stop viewing sexually dubious images? If they refuse this, they will refuse that!
So, what to do? Well... write.
(Translated with help from www.DeepL.com/Translator (free version))
La capacité à soutenir une tension *avant* la survenue de l'angoisse est corrélative à celle que l'on a de pouvoir jouir de la vie ; dans une autre société, plus orientée vers la santé du plaisir, j'aurais usé d'une formule inverse.
jeudi 13 août 2020
Delirium covid
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